Le camp Trump craint une défaite aux Midterms, les élections de mi-mandat aux États-Unis prévues en novembre 2026. Ce scrutin est traditionnellement défavorable au camp présidentiel qui paye la réalité du pouvoir après avoir beaucoup promis lors de la présidentielle.
Les républicains du Texas, un État traditionnellement favorable à ce parti, ont confirmé lundi 21 juillet vouloir redessiner la carte des circonscriptions. Avec un but que tout le monde comprend : s’assurer de garder les cinq sièges républicains lors des Midterms. D’autant que les troupes de Trump ont une faible majorité à la Chambre (219 sièges contre 212).
Une guerre qui n’est pas nouvelle
Le coup n’est pas nouveau : on profite des ajustements des listes d’électeurs liés aux déplacements internes de la population pour procéder à un redécoupage électoral favorable au parti majoritaire. C’est également prévu dans l’Ohio pro-Trump. Mais la polarisation des débats aux États-Unis crée un climat très tendu sur le sujet. Le camp démocrate est tenté d’y répondre… en faisant la même chose là où il domine, comme la Californie. Le gouverneur Gavin Newsom qui se rêve candidat à la présidentielle de 2028, a dit y réfléchir en réaction à ce qu’il se passe au Texas.
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La boîte de Pandore électorale est ouverte : les États de New York, du New Jersey, de l’Illinois et du Missouri pourraient s’y mettre. Les groupes de défense des droits civiques craignent que les redécoupages des deux partis affaiblissent au final le vote des minorités. Ces dernières années, les démocrates s’étaient pourtant positionnés comme le parti pro-démocratie face aux manœuvres électorales de Donald Trump.