Cécile Wolfrom, Strasbourgeoise connue en tant que Miss Alsace 2021, a remporté la 20e saison de Pékin Express avec sa partenaire de course Marion Navarro, Miss Franche-Comté 2022. Anecdotes, souvenirs ou encore frayeurs, cette pétillante jeune femme nous a raconté les coulisses de son aventure.

Douze étapes, quatre pays d’Afrique, 4630 km au compteur, neuf binômes évincés et 10 000 € de gain : Cécile Wolfrom et Marion Navarro n’ont pas démérité et ont remporté la finale de Pékin Express, diffusée le samedi 5 avril sur M6.

Si on nous a présenté ce binôme comme les « étudiantes parisiennes », Cécile Wolfrom et Marion Navarro étaient pourtant toutes deux déjà bien connues du grand public ! Titrées 2e dauphine de Miss France à un an d’intervalle, c’est avec une soif de revanche sur cet « échec à deux places près » qu’elles ont postulé parmi plus de 40 000 candidatures.

Cécile Wolfrom Pekin Express

Cécile Wolfrom Pekin Express

© Cécile Wolfrom / Documents remis

Cécile Wolfrom Pekin Express Cécile Wolfrom, Miss Alsace 2021 et Marion Navarro, Miss Franche-Comté 2022. © Cécile Wolfrom / Document remis

Si elles ont eu peur que leur notoriété ne les défavorise, « car le principe de l’émission est d’être anonyme », leur motivation a su convaincre les producteurs/rices.

Dans leurs objectifs, l’envie de « casser les codes des miss » et de démontrer qu’il ne faut pas juger les gens sur leur physique. Ces deux battantes ont prouvé leur pugnacité et leur esprit de compétition en éliminant les binômes les uns après les autres. Retour sur leur parcours entre confidences, surprises et bons petits plats.

Cécile Wolfrom Pekin Express

Cécile Wolfrom Pekin Express

Cécile Wolfrom Pekin Express

© Cécile Wolfrom / Documents remis

Avant toute chose, du contexte pour comprendre cette édition anniversaire

La 20e édition de Pékin Express, appelée « La route des tribus légendaires », a amené les 20 participant(e)s à traverser quatre pays pendant 42 jours d’aventure intenses. Ils et elles ont ainsi découvert la Tanzanie, le Mozambique, le Lesotho et l’Afrique du Sud pour une finale inédite à Johannesburg.

Le départ de cette aventure hors normes a été donné au pied du Kilimandjaro. Les aventuriers/ères ont ainsi pu découvrir l’Afrique des 5000 tribus avec en toile de fond des paysages époustouflants, une faune sauvage typique du continent africain et une culture extraordinaire.

Cécile Wolfrom Pekin Express

Cécile Wolfrom Pekin Express

1. 2. © Page Facebook de Cécile Wolfrom / Documents remis ; 3. 4. © Cécile Wolfrom / Documents remis

Une étudiante qui a vécu un début d’aventure rempli de surprises

Cécile Wolfrom, Strasbourgeoise et couronnée Miss Alsace 2021, est actuellement étudiante en pharmacie « avec une thèse à rendre en novembre ». Créatrice d’une marque de boucles d’oreilles (Maison Grenade), elle apprend en parallèle les bases du commerce à l’ESSEC de Paris. Ce n’est donc pas pour rien qu’elle se décrit « touche-à-tout », avec beaucoup d’ambition ancrée en elle. 

Très présente sur les réseaux sociaux, avec 206 000 abonné(e)s sur Instagram, cette jeune femme de 27 ans est également présidente de Sunny Steps, association d’aide humanitaire internationale pour les enfants du monde. Son objectif de départ était clair : gagner Pékin Express et reverser sa part à son association.

Cécile wolfrom Pékin express

Cécile wolfrom Pékin express

© Cécile Wolfrom / Documents remis

Ça tombe bien, son aventure commence en juin dernier, quand elle apprend que sa candidature a été acceptée. Prise de court, elle n’a que peu de temps pour se préparer, car cette 20e saison a été tournée du 23 août au 10 octobre 2024.

Ce n’est que le début des surprises… « La production ne nous donne aucun élément sur la destination, uniquement une fourchette de températures. » Prévenue qu’il ferait entre 15 et 30 degrés, Cécile prépare une valise remplie de leggings, de tee-shirts, d’un kaway… et d’un réveil : « Très important pour se réveiller à l’heure chez l’habitant ! »

Une fois à l’aéroport, l’heure est à la devinette sur le lieu de l’aventure, la production cultivant le mystère jusqu’à enregistrer les participant(e)s en leur absence. Une fois dans l’avion et la destination découverte, un autre jeu se met en place… Trouver les autres binômes, dispatchés aux quatre coins de l’appareil. 

Cécile wolfrom Pékin express

Cécile wolfrom Pékin express

© Cécile Wolfrom / Documents remis

Un rythme effréné et de belles anecdotes

Sur place, c’est un rythme soutenu qui est imposé aux candidat(e)s. Après le réveil tous les matins à 5h40, place ensuite aux épreuves sportives : treks de 12 km, ports de sacs de sable de plusieurs kg… Après l’effort physique, c’est le mental qui est mis à rude épreuve. « Il fallait faire du stop, heureusement j’ai été avantagée par mes facilités en anglais ! »

Pendant les longs trajets, Cécile Wolfrom et Marion Navarro profitent du moment pour faire connaissance avec la ou le chauffeur. « Impossible de faire une sieste, car il arrive que le conducteur se trompe de route, il faut rester sans arrêt vigilant ! »

Si, à la télévision, les binômes doivent rejoindre Stéphane Rotenberg en allant d’un point A à un point B, il en est autrement en réalité. « On a des points de passage obligatoires où nous devons changer de voiture pour éviter qu’un binôme ne trouve un conducteur capable de faire l’intégralité de l’étape. »

Cécile Wolfrom Pekin Express

Cécile Wolfrom Pekin Express

Cécile Wolfrom Pekin Express

© Cécile Wolfrom / Documents remis

Lorsque l’étape du jour est terminée, les deux jeunes femmes doivent partir en quête d’un hébergement chez l’habitant(e). « Nous ne sommes absolument pas aidés par la production, c’est de la débrouillardise. Si tu ne trouves rien, tu dors dehors, avec un agent de sécurité », précise-t-elle. Éreintées par la course, l’envie de dormir est plus que présente… « Mais les habitants donnent tout pour toi, donc tu es obligé de rester avec eux avant d’aller te reposer. »

L’occasion pour elles de s’intéresser à la culture locale ou d’aider à la préparation des repas, car, pendant l’aventure, les repas se faisaient rares. Malgré les « 1€ par jour et par personne », les étudiantes n’ont jamais touché à ce pécule. « C’est du temps perdu sur la course. On ne faisait qu’un repas par jour, celui chez l’habitant. » Heureusement pour elles, les plats étaient très consistants, souvent à base de riz ou d’ugali, une sorte de polenta.

Cécile Wolfrom Pekin Express

Cécile Wolfrom Pekin Express

© Cécile Wolfrom / Documents remis

Des souvenirs et une finale fêtée sur les Champs-Élysées

Pour Cécile Wolfram, le moment le plus marquant de l’aventure, c’est évidemment d’« avoir transpercé la toile Pékin Express à la finale ! » Et c’est la tête remplie de souvenirs qu’elle est rentrée en France. Le Lesotho, pays d’Afrique australe, l’a particulièrement marquée. « C’est un paysage très montagneux à couper le souffle. »

Cette participation l’a confortée dans l’idée qu’elle est capable de relever des défis, de se dépasser, et l’a aidée à prendre confiance en elle. « J’ai très mal vécu le saut de 70 mètres dans le vide, c’était très dur de se motiver mentalement, mais je l’ai fait. » Des souvenirs, elle en a également rapporté : son sac, une amulette, sa balise et des instructions de course.

Cécile wolfrom Pékin express

Cécile wolfrom Pékin express

Cécile wolfrom Pékin express

1. © Cécile Wolfrom / Document remis ; 2. 3. © Alice Kawaciw / Pokaa

Cette ambassadrice de l’Alsace a célébré sa victoire à la Maison de l’Alsace sur les Champs-Élysées, avec Marion Navarro. Elles étaient accompagnées d’autres candidat(e)s. « Nous avons noué de solides liens, notamment avec Adrien, Patricia, Esmeralda et Mattéo. On continue de se voir tous les mois ! »

Ces liens se sont particulièrement noués lors des « jours off ». Les candidat(e)s avaient une journée par semaine sans tournage, « logés à l’hôtel, ou plutôt à l’hostel, car nous n’avions pas d’eau chaude ! D’ailleurs, certains logements chez l’habitant étaient bien plus confortables ».

Pendant cette journée de repos, les aventuriers/ères apprenaient à se connaître, privé(e)s de téléphone tout le long du voyage. En effet, ils et elles n’avaient que 3 minutes d’appel par semaine pour parler avec leurs proches. C’est ainsi que Cécile est passée à côté de nombreux événements. « Je suis rentrée, on avait changé de gouvernement et mon frère était devenu papa ! »

Cécile Wolfrom Pekin Express

Cécile Wolfrom Pekin Express

Cécile Wolfrom Pekin Express

Cécile Wolfrom Pekin Express

Cécile Wolfrom Pekin Express

© Cécile Wolfrom / Documents remis

Des polémiques et des haters

« Trop sûres d’elles », « arrogantes », « y a de la triche », « aucun mérite vu leur physique » : les commentaires haineux sur les réseaux sociaux font malheureusement aussi partie du jeu…

« Je ne regarde pas les critiques, on a gagné avec nos valeurs, nos armes. On ne peut pas plaire à tout le monde », se défend-elle. Si elle reconnaît qu’être une femme aide pour le stop « car on fait moins peur », elle rappelle aussi que, sur le plan sportif, elles étaient désavantagées. 

Cécile Wolfrom Pekin Express

Cécile Wolfrom Pekin Express

Cécile Wolfrom Pekin Express

© Cécile Wolfrom / Facebook

L’argent obtenu sera reversé à l’association Sunny Steps. « Ce n’est pas grand chose mais c’est toujours ça de pris. En Tanzanie, on peut réaliser beaucoup de chose avec cette somme ». [Le binôme a gagné 4 900 €, mais si le gain est inférieur à 10 000 €, alors il gagne automatiquement ce montant d’après le règlement de l’émission, ndlr.] 

Et à la question« Quel conseil donneriez-vous aux futur(e)s candidat(e)s ? », elle répond : « Être soi-même et être toujours souriant. »