Mardi, un dysfonctionnement majeur a perturbé l’usage de la moitié des 125 stations Naolib de la métropole nantaise. Le problème a été résolu en fin de journée.
La maire de Nantes, Johanna Rolland, vantait il y a quelques jours encore les vertus de la pratique du vélo, «moyen de déplacement peu coûteux, bon pour la santé, silencieux, qui apaise la ville et qui ne pollue pas». Une forme de mobilité douce largement encouragée par la métropole nantaise, prompte à multiplier les pistes cyclables en ville et à développer, notamment, l’offre de vélos en libre-service. Encore faut-il que le service ne fasse pas défaut à ses usagers. Mardi 29 juillet, les cyclistes de la cité des ducs ont cependant eu la surprise de constater qu’une panne affectait l’offre de vélos métropolitaine. Et le dysfonctionnement n’a pas concerné qu’une poignée d’emplacements, mais la moitié des 125 stations de l’agglomération.
L’incident s’est manifesté en cours de matinée, avec une panne des bornes des stations de vélos de Naolib, l’opérateur mobilité de Nantes-Métropole, affectant la location et le stationnement d’un véhicule en libre-service. L’application numérique a également relayé ce dysfonctionnement, qui a nettement réduit, pendant plusieurs heures, le nombre de stations disponibles au sein de l’agglomération. La panne a finalement pu être résolue en fin d’après-midi, aux alentours de 17h.
Un opérateur téléphonique à l’origine de la panne
Ce dysfonctionnement majeur de l’offre de vélos en libre-service de la métropole a été causé par un incident technique chez l’opérateur téléphonique Vodafone, confirme au Figaro JCDecaux, qui gère les stations pour le compte de Naolib. Les détails précis sur les origines de cette panne n’étaient toujours pas connus mercredi matin. «Nous monitorons étroitement le système avec notre opérateur», se contente d’indiquer un responsable de l’entreprise. Côté usagers, Naolib a fait savoir mardi soir, sur ses réseaux sociaux, qu’il ne comptait pas facturer les cyclistes qui n’ont pu déposer leur vélo en station, au cours de la journée.
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Le problème a pris de court des usagers qui, pour certains, avaient précisément fait le choix de se convertir cette semaine au vélo, en raison de la fermeture pour travaux du pont de Cheviré. L’inaccessibilité de cet ouvrage majeur de l’agglomération, en maintenance jusqu’au 1er août, provoque depuis quelques jours la saturation de nombreuses voies à Nantes, tout en augmentant considérablement les temps de trajets en voiture.
L’offre Naolib propose près de 1230 vélos en libre-service et 3600 vélos électriques en location longue durée. Le service revendiquait début juillet plus de 41.000 abonnés, en forte progression par rapport aux 19.000 personnes enregistrées en 2018. Nantes-Métropole ambitionne de porter à 15% la part de déplacements au sein de l’agglomération, d’ici 2030.