Georges Lachenaud a écrit un livre en 2021, « De l’Indochine au Périgord », publié aux Éditions du Panthéon. Pour l’heure, l’auteur prépare un second ouvrage sur l’Indochine, porté sur la période 1945-1946.

Du Vietnam à la Dordogne

Georges Lachenaud est né au Vietnam en 1951. Il avait 3 ans, en 1954, à la fin de la guerre d’Indochine. En 1956, soit deux ans après la défaite française de Diên Biên Phu et les accords de Genève, toute sa famille a dû fuir Hanoï [Vietnam], sous la pression du Viêt-minh, une organisation politique et paramilitaire vietnamienne qui combattait la présence française.

À 5 ans, accompagné de ses cinq frères et sœurs et de ses deux parents, Georges Lachenaud arrive en Dordogne. Il était élève à l’école primaire à Jumilhac-le-Grand, puis au lycée Darnet à Saint-Yrieix-la-Perche (Haute-Vienne), avant de rejoindre l’université de Limoges, puis l’École nationale de l’aviation civile (Enac) à Toulouse. Là-bas, il a obtenu un diplôme d’ingénieur de l’aviation civile en 1975. Il a d’abord fait carrière au sein de la compagnie aérienne UTA avant de rejoindre Air France comme directeur des relations aéroportuaires et des achats de carburant. Aujourd’hui, il est président de la société de conseil LGL Partners.

Une période méconnue

La motivation de l’auteur pour son second livre se trouve dans le fait que peu de gens savent qu’un accord de paix a été signé le 6 mars 1946, entre Jean Sainteny (alors, commissaire de la République pour le Tonkin et l’Annam) et Hô Chi Minh (chef du gouvernement de la république démocratique du Vietnam), qui malheureusement n’a pas été confirmé par la suite du fait de l’intransigeance du haut-commissaire pour l’Indochine, l’amiral Thierry d’Argenlieu, homme lige du général de Gaulle.

Après l’échec de la conférence de Fontainebleau en juillet 1946, le bombardement de Haïphong par les Français a eu lieu en novembre 1946, puis l’insurrection de Viêt-minh le 21 décembre de la même année et le début de la guerre d’Indochine.