Alors qu’un puissant séisme de magnitude 8,8 a frappé mercredi matin au large des côtes russes, déclenchant de nombreuses alertes au tsunami sur le Pacifique, la terre a aussi tremblé ces dernières heures en France. Mardi à 12 h 53, un tremblement de terre de magnitude 3,3 s’est produit près de Quimper (Finistère). Il a été suivi quelques heures plus tard, à 18 h 24, d’un séisme de magnitude 3,1 à La Brigue, près de Nice (Alpes-Maritimes), indique le Réseau national de surveillance sismique (Renass). Les deux ont été suivis de plusieurs répliques de moindre intensité.
Dans la nuit de mardi à mercredi, un tremblement de terre de magnitude 2,2 a également été ressenti près de Lorient (Morbihan).
« Je pense qu’un morceau du toit s’était effondré »
Les séismes de magnitude inférieurs à 4 sont généralement peu ressentis par les habitants. Certains ont toutefois fait part de leur étonnement. « J’ai paniqué, je pensais qu’un morceau du toit s’était effondré », commente une habitante sur Facebook, alors que la municipalité de La Brigue a alerté sur le séisme. « Effectivement, une grosse détonation et j’ai senti la déflagration dans l’appart », témoigne un autre quand une habitante rapporte avoir « vu le balcon en bois trembler ».
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Même constat en Bretagne. « Entendu à Quimper, j’étais avec mes chiens dans les parcs et j’ai cru que c’était l’orage » ; « ressenti à Lorient, ça vibrait sous mes pieds quelques secondes, mais je n’ai pas pensé à un tremblement de terre, c’était léger », peut-on notamment lire sur les réseaux sociaux.
Plus de 4 000 séismes sont enregistrées chaque année en France, selon le réseau sismologique Epos-France. Ils sont généralement de faible magnitude. Entre 1962 et 2020, seuls 36 séismes présentaient une magnitude supérieure à 4, soit 0,1 % des séismes, selon des données partagées par le ministère de la Transition écologique.