Créé en 2013, MNNQNS fait partie des meilleurs groupes rock de la scène rouennaise. Reconnu à l’international depuis plusieurs années, ce collectif contribue pleinement à l’image rock de Rouen. Autour d’eux, une scène locale en pleine ébullition portée par des artistes singuliers et non formatés.
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Aux yeux du directeur du 106, la Scène des Musiques Actuelles de la métropole rouennaise, le groupe des MNNQNS, ça représente « de la pop et du bruit ! » Cette salle de concerts les a parrainés en 2014, trouvant beaucoup de charme et de singularité à ces musiciens rock. » C’est un groupe qui a beaucoup de style, il revisite le rock avec plein de courants d’aujourd’hui. C’est ça qui a fait la différence »
C’est un groupe créé en 2013 par Adrian d’Epinay, alors étudiant en musicologie à Cardiff, où il découvre la scène rock. En arrivant à Rouen, l’aventure des MNNQNS, contraction de Mannequins, est lancée. Les musiciens d’origine ne sont pas tous restés, le groupe a évolué au fil des ans, mais l’esprit reste le même. « Depuis leur création, ils ont une réputation au-delà des frontières de la France. En rock indépendant : c’est un groupe de premier plan, identifié et reconnu par des musiciens anglais renommés », nous explique Jean-Christophe Aplincourt, le directeur du 106.
À Rouen, autour d’eux, il y a un effet d’émulation, avec toute une constellation d’autres musiciens qui font de la musique apparentée, comme les « We hate you please die », ce sont des artistes qui ne sont pas des clones, ils ont leur singularité !
Jean-Christophe Aplincourt – Directeur du 106
En 12 ans de carrière, les MNNQNS ont sorti deux albums, Body negative en 2019 et Second Principle en 2021 et enchaîné de nombreux concerts. Ils font notamment des tournées à travers l’Europe, suivis par des fans fidèles à leur style de rock indépendant. En 2024, ils ont tourné avec un concert spécifique : un set sans interruption. La création Mothership, ce sont des morceaux et une atmosphère inspirés du compositeur Philip Glass, David Bowie ou du film Phantom of the Paradise. « Pour nos concerts, les sets sont écrits avec l’énergie du moment. On essaie de la retranscrire pour rendre le live plus immersif, plus intense pour le public », nous explique Grégoire Mainot, le batteur des MNNQNS.
Parrainé en 2014/2015 par la scène du 106, le groupe a pu profiter des studios de répétition – il y en a 5 – de concerts, de conseils administratifs. Chaque année, ils sont plusieurs artistes émergents à être choisis. Avec le recul, les membres des MNNQNS estiment que ça « les a beaucoup aidés ! Plus on s’est développé, plus on est devenu autonome. On a aujourd’hui un studio dans Rouen ».
L’aide du 106, on la garde toujours, de façon pratique, on peut réaliser des projets, c’est aussi une aide morale et dans nos cœurs aussi… c’est toujours logique, quand on est en questionnement, que le 106 soit là quelque part.
Grégoire Mainot – Batteur des MNNQNS
Le groupe rouennais se pose après de nombreuses dates pour la tournée Mothership. En vue :un troisième album, dont la date de sortie n’est pas encore précisée.
Quant à savoir s’ils créent autour d’eux un mouvement, une « école de Rouen » pour le rock comme les impressionnistes pour la peinture, ils répondent avec humilité que la ville normande est déjà réputée pour ses groupes.Dans le temps c’étaient notamment les Dogs. « Aujourd’hui, la scène rock est très forte à Rouen : quand on s’est professionnalisés, il y a eu un effet loupe. Il y a d’autres groupes rouennais autour, il n’y a pas que nous. »