Dès son arrivée au pouvoir, Donald Trump a signé un décret qui encourage les procureurs à requérir plus fréquemment la peine de mort à faire le nécessaire pour que les Etats soient assez dotés en produits pour pratiquer des injections létales.
lire plus tard
Pour sauvegarder cet article, connectez-vous ou créez un compte franceinfo
Sans paiement. Sans abonnement.
Fermer la fenêtre d’activation des notifications France Info
créer votre compte
se connecter
Fermer la fenêtre de présentation
Publié le 31/07/2025 07:55
Mis à jour le 31/07/2025 07:56
Temps de lecture : 2min
Une prison aux Etats-Unis. Image d’illustration. (THE WASHINGTON POST)
En Floride, la Cour suprême examine le recours d’un homme qui doit être exécuté jeudi 31 juillet, condamné pour le meurtre de sa femme et de ses enfants il y a 31 ans. Cette exécution pourrait être la neuvième dans cet Etat depuis le début de l’année. La peine de mort a été abolie dans 23 des 50 Etats américains. Trois autres – la Californie, l’Oregon et la Pennsylvanie – observent un moratoire, mais après plusieurs années de ralentissement le nombre des exécutions s’est nettement accéléré.
C’est un de ses premiers gestes, à peine de retour à la Maison Blanche en janvier, Donald Trump signait un décret présidentiel encourageant les procureurs à requérir plus fréquemment la peine de mort, et à tout faire pour que les Etats aient suffisamment de produits pour pratiquer les injections létales. Le rythme des exécutions s’était ralenti après la décision de nombreux laboratoires pharmaceutiques d’interdire l’utilisation de leurs médicaments dans le cocktail de sédatifs utilisés pour les injections létales.
Mais les méthodes d’exécution se sont diversifiées : nouvelles combinaisons de médicaments, asphyxie par inhalation d’azote ou encore retour du peloton d’exécution, utilisé plusieurs fois depuis janvier après des années d’arrêt. Les exécutions n’ont cessé de s’accélérer depuis 2024 avec une Cour suprême à majorité désormais conservatrice, qui rejette la plupart des sursis qui bloquent les exécutions à la dernière minute.
Une tendance freinée par la décision du président sortant Joe Biden de commuer 93% des condamnations à mort fédérales. Mais depuis janvier, une personne est exécutée tous les huit jours aux Etats-Unis. Un des condamnés, exécuté le mois dernier dans le Mississippi, était dans le couloir de la mort depuis près de 50 ans.