Intervenant le 28 juillet au Forum éducatif national pour la jeunesse, un événement patriotique qui se tient pendant plusieurs jours tous les ans à Moscou, le chef de la diplomatie russe a, une fois de plus, exposé sa vision de la guerre contre l’Ukraine, qui fait rage depuis février 2022. Il a ainsi déroulé le récit en vogue chez les propagandistes de Moscou selon lequel la Russie n’avait pas d’autre choix que de lancer son “opération militaire spéciale”, le nom toujours imposé par les autorités pour désigner l’invasion de l’Ukraine.

“Nous insistons sur ce qui est notre exigence légitime, à savoir la garantie de notre sécurité : pas d’adhésion de l’Ukraine à l’Otan, pas d’élargissement de l’Otan”, a-t-il dit, cité par l’agence économique RBK, de Moscou. “Et, bien sûr, la reconnaissance des réalités inscrites dans notre Constitution, c’est une exigence sans autre option”, a-t-il poursuivi, en référence à l’annexion des territoires conquis en Ukraine, désormais inscrits dans la Constitution du pays.

Il a aussi martelé que, dans cette guerre, la Russie était – et ce pour la première fois de toute son histoire – complètement seule face à ses ennemis, et ne devrait par conséquent compter que sur elle-même. “Il ne faudra donc montrer aucune mollesse, aucune faiblesse”, a-t-il insisté