Les réactions françaises à l’accord signé par Donald Trump
et Ursula von der Leyen ont été toutes négatives même si certains ont tenté d’expliquer
qu’il n’y avait pas la possibilité d’obtenir mieux.

Cet accord qui doit être détaillé puis ratifié par tous les
membres de l’UE n’est pas seulement douanier puisqu’il comporte au moins deux clauses
concernant l’achat d’énergie et d’investissement des Européens aux Etats-Unis.

Un accord qui est globalement critiqué dans tous les pays de
l’Union européenne, en particulier par les centristes.

C’est le cas notamment en Allemagne et en Italie où ceux-ci
parlent de capitulation de la présidente de la Commission européenne face au
président américain.

Ainsi, les appels à une résistance et surtout à un urgent
approfondissement de l’Union se multiplient.

Mais doit-on considérer qu’il s’agit d’un mouvement de dépit
et d’humeur ou d’un mouvement profond qui va permettre de faire franchir un pas
à la construction européenne?

Il est encore difficile de répondre à cette question sachant
tout de même que depuis la pandémie de la covid19 jusqu’à cette guerre
commerciale de Trump en passant par l’agression de Poutine contre l’Ukraine et
l’accélération du réchauffement climatique, les populations européennes sont
demanderesses de plus d’union et d’une Europe capable d’affronter les défis qui
se présentent à elle.

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe
du CREC concernant l’actualité du jour]