L’acide urique, une substance provenant, entre autres, de la dégradation des noyaux des cellules contenues dans les aliments (en particulier des produits d’origine animale) peut déclencher les crises de goutte lorsqu’il y en a en trop grande quantité dans le sang. L’acide urique se dépose alors sous forme de cristaux dans les articulations, ce qui provoque une inflammation. La goutte est souvent associée à une consommation excessive d’alcool ou d’aliments trop riches en purines. La personne atteinte est dérangée par une douleur soudaine au gros orteil. Il arrive également que d’autres articulations soient touchées comme celles des doigts, des coudes, des genoux ou des chevilles.
La goutte serait d’origine génétique
Toutefois, une nouvelle étude suggère que l’alimentation ne serait pas la seule responsable des crises de goutte et que la génétique jouerait un rôle plus important qu’on ne l’imagine dans le développement de cette maladie chronique. Cette étude de l’Université d’Otago, en Nouvelle-Zélande, a en effet permis d’identifier plusieurs gènes impliqués dans le développement de la goutte. « La goutte est une maladie chronique d’origine génétique et n’est pas la faute du malade. Il faut briser le mythe selon lequel la goutte est causée par le mode de vie ou l’alimentation », affirme le Dr Tony Merriman, épidémiologiste et principal auteur de l’étude qui s’est basée sur les informations génétiques de 2,6 millions de personnes.
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