Dans la foulée de ces attaques meurtrières, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a dénoncé jeudi un « nouveau spectacle meurtrier » infligé par Moscou et appelé à un « changement de régime » en Russie.
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Publié le 01/08/2025 06:55
Mis à jour le 01/08/2025 08:13
Temps de lecture : 2min
Des secouristes interviennent dans les ruines d’un immeuble touché par des frappes russes, à Kiev, en Ukraine, le 31 juillet 2025. (VIRGINIE NGUYEN HOANG / HANS LUCAS / AFP)
Le bilan des frappes russes survenues à l’aube du jeudi 31 juillet, à Kiev, s’alourdit. Ces bombardements menés à l’aide de drones et de missiles ont fait au moins 28 morts, selon un décompte de victimes communiqué vendredi 1er août par les services d’urgence de la capitale ukrainienne. Un précédent bilan du ministère de l’Intérieur ukrainien portait à 26 le nombre de victimes, dont trois enfants, après que des secouristes ont « extrait 10 corps des décombres de l’immeuble résidentiel du district de Sviatoshynskyi, dont celui d’un enfant de 2 ans », dans la nuit. Le message posté par le ministère sur son compte Telegram précisait que ces bombardements de jeudi matin avaient également fait 159 blessés, dont 16 enfants.
L’armée russe a de nouveau frappé l’Ukraine dans la nuit de jeudi à vendredi. Un obus a touché une habitation dans la localité de Vesselianka, dans la région de Zaporijjia (est du pays), tuant un homme de 63 ans, a fait savoir le chef de l’administration militaire régionale, Ivan Fedorov, sur Telegram.
Kiev observe vendredi une journée de deuil à la suite des bombardements de jeudi qui figurent parmi les plus meurtriers dans la capitale depuis le lancement de l’offensive à grande échelle de la Russie en février 2022.
Volodymyr Zelensky a dénoncé un « nouveau spectacle meurtrier » infligé par Moscou et appelé à un « changement de régime » en Russie. Quant au président américain, Donald Trump, il a qualifié d' »écœurante » cette dernière vague d’attaques russes et confirmé qu’il allait prendre des sanctions contre la Russie. « Je ne sais pas si cela va avoir un impact, mais nous allons le faire », a-t-il assuré.
Le locataire de la Maison Blanche a donné 10 jours à compter de mardi au président russe, Vladimir Poutine, pour arrêter ce conflit armé dont ce dernier est à l’initiative.