Il est né à Laredo, aux États-Unis, près du fleuve Rio Grande, mais c’est bien le drapeau tricolore que cette promesse du sprint fait flotter depuis deux ans sur les podiums. « Je suis arrivé en France vers 3-4 ans du côté de Grenoble » précise Paul Magnier, dont le père Laurent avait été cycliste du côté de Vaulx-en-Velin.n fanfare
S’il s’épanouit en Belgique, sous les couleurs de Soudal-Quinck Step depuis un an et demi, la France a appris à le connaître grâce à sa capacité à performer très vite dans la saison. En 2024, il avait triomphé dès son 1er jour de course dans les Baléares, et en février dernier, il a récidivé. « Reprendre par une victoire à Bessèges après un beau travail hivernal, c’était parfait », souligne celui qui a fêté ses 21 ans en avril. « Après toutes les victoires font vraiment plaisir… Le championnat de France c’est aussi une course que j’ai bien aimée, même s’il n’y avait pas la victoire au bout. »
En juin, Paul Magnier a connu une période faste, récompensée par trois victoires sur des classiques belges. « Après le Giro, j’ai senti que j’étais vraiment fort, et c’est sûr que de battre plusieurs fois Philipsen, c’est très sympa et c’est bien pour le mental », sourit le jeune homme, qui souffre avec le flamand, « mais tout passe avec l’anglais ».
Motivé pour la Bretagne Classic
S’il a terminé 2e de l’Omloop Nieuwblad cette année, 2e du Samyn, sa 2e place à la Bretagne Classic 2024 garde sa préférence. « C’était plus inattendu. Je vais y retourner cette année et j’espère grappiller une petite place », glisse-t-il avec malice. « Même si je sais que ce sera difficile. » Pour la fin de saison, Paul Magnier ira au Tour de Pologne « pour les sprints », puis au Renewi Tour, « où Tim Merlier fera les sprints et moi j’essaierai plus de jouer le général », conclut celui qui bouclera sa saison en Chine.