L’animal est présent depuis plusieurs semaines dans le célèbre parc situé au cœur de Lyon. Pour son bien-être, il est toutefois demandé de ne pas l’approcher et de ne pas le nourrir.

Comment ce chamois, plus habitué aux alpages isérois ou savoyards qu’au bitume de la ville, a-t-il pu se retrouver en pleine ville dans le parc de la Tête d’Or ? Depuis plusieurs semaines, l’animal a élu domicile dans le célèbre parc lyonnais. Il a également été aperçu dans le parc voisin de la Feyssine.

Un animal sauvage dont la présence ne pose aucun problème mais qui, pour sa santé, est surveillé par les autorités. «C’est un animal sauvage mais il est assez peu craintif. Nous échangeons avec l’office français de la biodiversité pour analyser ce qui est le mieux pour lui», indique au Figaro Gautier Chapuis, adjoint de la ville de Lyon chargé de la biodiversité.


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Selon l’élu écologiste, ce chamois «n’est pas dans une errance» et est visiblement arrivé à Lyon de son plein gré. Les équipes du parc, dans lequel est implanté un zoo, surveillent avec attention les conditions de vie de l’animal. «Il a rapidement été repéré par les jardiniers. On a beaucoup de compétences au sein des équipes du parc animalier ce qui est rassurant pour lui», poursuit l’adjoint.

Un chamois qu’il faut «observer de loin»

Toutefois, ce dernier tient à mettre en garde les visiteurs : «Il ne faut pas le nourrir, l’approcher ou essayer de le toucher». «On dit aux gens qu’ils peuvent le regarder de loin mais pas plus. Là, il se nourrit de lui-même donc il n’a pas besoin de l’homme pour l’aider. Son principal danger, c’est nous», assure Gautier Chapuis.

Selon l’évolution de ses conditions de vie dans le parc, une réintroduction dans son milieu naturel pourrait être envisagée mais elle n’est pas d’actualité pour le moment. «Sa présence montre qu’il y a des continuités naturelles qui peuvent permettre à des animaux de revenir à Lyon. Ce qui est une bonne nouvelle. Maintenant, il est dans une zone très dense, dans un parc qui accueille six millions de visiteurs par an, donc il faut faire attention», conclut l’adjoint.