Par

Antoine Blanchet

Publié le

1 août 2025 à 18h01

Encore beaucoup de flou, mais des informations qui se précisent. Depuis mercredi 30 juillet 2025, des rumeurs évoquant des attouchementscommis par une infirmière et son conjoint sur des bébés à l’hôpital André-Grégoire de Montreuil (Seine-Saint-Denis) se sont diffusées sur les réseaux sociaux. Le lendemain, une infirmière de l’hôpital André-Grégoire de Montreuil a bien été interpellée pour agressions sexuelles sur mineurs. De nouveaux éléments nous informent de son poste au sein de l’établissement. 

Infirmière en réanimation néonatale

Ce vendredi, l’hôpital a révélé qu’elle ne travaillait pas à la maternité, mais au sein de la réanimation néonatale. « Le service de réanimation néonatale prend en charge en grande majorité des bébés nés prématurément. Les agissements de cette infirmière, s’ils sont confirmés par l’enquête de police actuellement en cours, sont une grave dérive personnelle que l’hôpital condamne fermement. Ils ne sont en aucun cas une pratique collective de service », précise la direction du GHT Grand Paris Nord Est. 

Une enquête qui commence à peine

Pour l’heure, les actes commis par l’infirmière, qui est toujours en garde à vue avec son conjoint, ne sont pas déterminés. Une enquête pour agressions sexuelles sur mineurs et diffusion d’images pédopornographiques. « À ce stade, les investigations sont en cours pour déterminer la véracité des déclarations, et le cas échéant le nombre et l’identité des victimes », déclare le parquet de Bobigny qui incite à la plus grande prudence. 

De son côté, le groupe hospitalier a pris ses mesures contre l’infirmière. « La direction de l’hôpital a immédiatement réagi suite à la mise en garde à vue de l’infirmière. En effet, l’infirmière en question a été suspendue à titre conservatoire en attendant les conclusions de l’enquête de police. Concernant les investigations actuellement en cours, la direction de l’hôpital reste à la disposition permanente du Parquet de Bobigny et apportera tout son concours aux équipes policières pour que les auteurs de ces faits soient condamnés ».

L’hôpital a indiqué qu’il constituera partie civile dans le cadre des poursuites à venir. 
 

Suivez toute l’actualité de vos villes et médias favoris en vous inscrivant à Mon Actu.