Même si Jannik Sinner a pris sa revanche à Wimbledon, la finale de Roland‐Garros, remportée par Carlos Alcaraz après un match dantesque, reste encore dans toutes les mémoires.

Beaucoup aime­raient savoir comment l’Espagnol a su trouver les ressources physiques et mentales pour remonter un tel désa­van­tage, en sauvant même trois balles de match, et il semble que le numéro 2 mondial n’a jamais vrai­ment douté de ses capa­cités, comme il l’a expliqué lors de son entre­tien avec le Financial Times.

« J’ai simple­ment pensé à revenir petit à petit : un point, puis un autre, puis un autre, surtout ces trois points‐là. Terminer un Grand Chelem est extrê­me­ment diffi­cile, alors je savais que j’aurai des chances. C’est pour­quoi je suis resté calme. Je savais que ce ne serait pas facile pour lui. À aucun moment je n’ai douté de pouvoir revenir, mais il faut évidem­ment montrer une image de confiance en soi en perma­nence. Dès qu’on montre une faiblesse à l’autre, c’est fini, on est perdu. C’était un peu l’image que je voulais donner aussi. »