La polémique entre Jean-Michel Aulas et le parti des écologistes ne désemplit pas. Candidat aux élections municipales de la ville de Lyon en 2026, l’ancien président de l’Olympique Lyonnais est au cœur de tension avec le maire actuel de la ville, Grégory Doucet. Une escalade verbale entre les deux hommes et son parti des écologistes, ainsi que ses alliés de gauche, a eu lieu sur les réseaux sociaux, à un an des élections pour lesquelles ils sont tout deux candidats.

Une escalade verbale sur les réseaux sociaux

Tout semble avoir commencé le 26 juillet dernier. Jean-Michel Aulas avait posté un message sur les réseaux sociaux en dénonçant la « saleté » de la ville et en piquant discrètement Grégory Doucet, actuel maire de Lyon, sans le nommer, en évoquant une notion de « véritable Lyonnais », de naissance et de cœur, pour comprendre cette colère. Un message en direction du maire, originaire de la région parisienne et étant arrivé à Lyon à la fin des années 2000. Un lien avec l’extrême droite a été mentionné par les écologistes, dénonçant une distinction entre supposés « vrais Lyonnais » des autres. Le vice-président de la métropole en charge des mobilités a ajouté : « Quand on commence à parler de vrais Lyonnais, on en arrive rapidement à parler de vrais Français ou de vrais Allemands ». Déclenchant alors une guerre froide avec Jean-Michel Aulas qui a mentionné le caractère « abject » de cette comparaison et le franchissement d’« une ligne rouge ».

Lire aussi : Maintien de l’OL en Ligue 1. « Le plus difficile reste à faire » déclare Jean-Michel Aulas

En s’adressant à la Tribune de Lyon , Jean-Michel Aulas interpelle sciemment Grégory Doucet et Bruno Bernard, président de la métropole de Lyon, en évoquant une lâcheté de la part des deux hommes, « MM. Doucet et Bernard s’abritent sous un silence lâche ». À travers de nombreuses lignes, il critique vivement leur manque de réaction, « Lyon n’oubliera pas ce silence coupable. Moi non plus. »