« La Russie représente une menace d’espionnage offensive », a déclaré le chef du renseignement australien jeudi dernier. Plusieurs agents liés à Moscou ont été expulsés.
L’Australie et son programme de sous-marins nucléaires suscitent l’intérêt des services de renseignements étrangers, comme l’a révélé le chef des services de renseignement intérieur jeudi 30 juillet.
Il a notamment souligné une « menace d’espionnage offensive » de la part de la Russie, affirmant que plusieurs agents liés à Moscou avaient été arrêtés et expulsés ces dernières années.
« La Russie représente une menace d’espionnage persistante et offensive », a déclaré Mike Burgess, le directeur de l’Australian Security Intelligence Organisation (ASIO). 24 opérations d’espionnage majeures ont été déjouées depuis 2022, soit plus que pendant les huit années précédentes combinées.
Sans donner plus de détails, le chef du renseignement australien a aussi indiqué qu’un certain nombre d’espions russes avaient été expulsés d’Australie ces dernières années. L’année dernière, la police australienne a inculpé un couple marié d’origine russe pour espionnage au profit du Kremlin. Le couple, accusé d’avoir tenté de voler des secrets militaires, vivait en Australie depuis plus de 10 ans. Mike Burgess a également mentionné la Chine et l’Iran, comme des pays qui tenteraient activement de voler des informations classifiées.
Il a relevé que les services étrangers s’intéressaient particulièrement à l’alliance AUKUS qui prévoit le déploiement par l’Australie de sous-marins nucléaires furtifs avec les Etats-Unis et le Royaume-Uni.