Le premier cas autochtone du virus « West Nile », virus du Nil occidental, a été identifié à Hyères dans le Var à la mi-juillet.

D’après l’institut Pasteur, le virus est désormais endémique dans le pourtour méditerranéen. 

Ce virus est transporté par les oiseaux migrateurs et transmis aux humains par les moustiques du genre « Culex », une espèce distincte du moustique tigre.

La maladie peut être transmise à l’homme et aux herbivores domestiques comme le cheval.

80% des cas asymptomatiques

Plus rarement, le virus peut être transmis par les produits d’origine humaine, lors de transfusion sanguine ou transplantation d’organe, de tissus ou de cellules. Des cas de transmission de la mère à l’enfant durant la grossesse, l’accouchement et l’allaitement ont également été décrits.

Si la majorité des cas sont asymptomatiques, 20% des personnes infectées présentent un syndrome pseudo-grippal.

Des complications neurologiques surviennent dans moins de 1% des cas, notamment chez des personnes immunodéprimées ou âgées, et peuvent même conduire au décès.

Détecté dès les années 1962-1963

En France métropolitaine, détecté dès les années 1962-1963 en Camargue, le virus a été retrouvé de nouveau en 2000 chez des chevaux.

En 2003, 7 cas humains ont été diagnostiqués dans le département du Var et en 2006, 5 cas équins ont été détectés dans les Pyrénées Orientales.

L’analyse de ces cas groupés humains et équins ainsi que les données internationales ont conduit à proposer en 2004 une adaptation des mesures de surveillance et de protection jusqu’alors en place.

En 2018, 25 cas d’infection humaine autochtone au virus ont été identifiés.