La Traboule n’aura pas le droit de rouvrir.

Le bar associatif du Vieux-Lyon, repaire de l’ultradroite, tout comme le collectif Les Remparts et l’association Top Sport Rhône, avaient été dissous en juin 2024 sur proposition du ministre de l’Intérieur de l’époque, Gérald Darmanin.

La décision vient d’être confirmée par le Conseil d’Etat. Ce dernier avait été saisi par un recours des membres des Remparts, fustigeant une « décision arbitraire » du gouvernement.

Dans sa décision du 31 juillet que nous avons pu lire, le Conseil d’Etat a rejeté les points soulevés par les Remparts.

« Eu égard à la teneur, à la gravité et à la récurrence des agissements mentionnés aux point précédents, la mesure de dissolution prise à l’égard des « Remparts », de « La Traboule » et de « Top Sport Rhône » ne peut être regardée, en l’espèce, comme dépourvue de caractère nécessaire, ni comme présentant un caractère disproportionné au regard des risques de troubles à l’ordre public résultant de ces agissements », conclut ainsi la plus haute juridiction de l’ordre administratif.

Une décision que salue l’ancien député et ex-maire du 5e arrondissement de Lyon Thomas Rudigoz, estimant qu’elle « montre que la haine, le racisme et les appels à la violence n’ont pas leur place dans notre République ».

Depuis la dissolution des Remparts et la fermeture de la Traboule, Beauvau, cette fois sous l’égide de Bruno Retailleau, s’est attaqué à Lyon Populaire, dissous en juin dernier en même temps que le collectif d’ultragauche La Jeune Garde.

Si Lyon Populaire n’existe plus, ses membres ont rapidement trouvé un nouveau nom et agissent désormais sous celui d’Audace Lyon.