Dans un entretien accordé au Dauphiné Libéré le jeudi 31 juillet, le maire de Grenoble, Éric Piolle, a défendu sa politique de mixité sociale. Filmé dans le quartier populaire de La Villeneuve, en pleine rénovation urbaine, l’édile explique que la priorité est de rééquilibrer la répartition du logement social dans la ville.
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« Ce que nous cherchons à faire, c’est casser les ghettos, mais surtout les ghettos de riches », a-t-il déclaré, estimant que « le problème de Grenoble n’est pas la diversité extraordinaire qu’il y a ici », mais plutôt « des espaces où il n’y a pas de logements sociaux ».
L’opposition dénonce des propos « indécents »
L’ancien maire de la ville et candidat aux élections municipales de 2026, Alain Carignon, a vivement réagi. Dans les colonnes du Dauphiné, il dénonce des propos « indécents », soulignant que le quartier de La Villeneuve, que Piolle érige en exemple, est aujourd’hui marqué par « un climat anxiogène », fait « d’affrontements quotidiens entre jeunes désœuvrés et forces de l’ordre ».
Sur les réseaux sociaux, les critiques ont rapidement afflué. L’eurodéputé RN Aleksandar Nikolic s’est indigné : « La gauche ne veut pas élever les quartiers difficiles… mais que tout le monde profite des trafics, des fusillades et des mêmes problèmes ».