Dorian Bellot Demi de mêlée Ce Personnage à part du vestiaire, dont il est devenu l’un des leaders à seulement 25 ans, a franchi un cap la saison dernière. L’exercice à venir doit lui permettre de devenir le numéro un à son poste. Il est bien parti pour.
Des Dorian Bellot, le SU Agen n’en a pas deux. Arrivé de La Rochelle en 2020, repéré par Julien Guiard à l’époque, le jeune homme s’affirme de saison en saison. Au point d’être devenu le demi de mêlée titulaire de l’équipe première. Il a définitivement franchi un cap. « C’est vrai que j’étais vu comme un puncheur capable de déclencher des situations à mon entrée. Puis, sur certains matchs, j’ai montré que je pouvais élargir ma palette et être un peu plus gestionnaire. Je pense que c’est sur ce secteur que j’ai progressé », convient l’intéressé. Cette année doit donc être celle de la confirmation. Et il le sait : « Forcément que j’ai l’objectif d’être le demi de mêlée titulaire. On a un nouveau staff donc les cartes sont rebattues. J’y pense. L’an dernier, j’ai été freiné par une fracture à une omoplate. J’espère être au top physiquement. »
Le Girondin d’origine n’est pas seulement un puncheur. Il est également un leader de vie pour ce groupe. Il n’y a qu’à voir la relation qu’il entretient avec Kolinio Ramoka et sa famille. « J’ai connu Kolinio il y a cinq ou six ans. Quand il est arrivé à Agen, on habitait à côté l’un de l’autre, en centre-ville. Il n’avait pas la voiture alors je l’emmenais à l’entraînement et je l’en ramenais. On allait aussi chercher ses enfants à l’école. Je les aidais pour les devoirs car Moka et sa femme ne parlaient pas très bien le français. Ils viennent de l’autre bout du monde mais on a plein de choses en commun. Je les porte dans mon cœur. »
Au tarot le jeudi
Rugbyman de passion, Bellot est également un joueur de tarot. « Je joue beaucoup avec les gars à la belote et à la coinche mais je suis aussi adhérent au club de tarot de Castelculier. Quand je suis off le mercredi ou le jeudi, j’y passe mon après-midi. C’est un régal de jouer avec des gens que je ne connais pas. Je vais essayer d’y emmener deux ou trois mecs cette année. »
Il fait aussi de la pétanque, du football, du tennis… Une pile électrique et c’est exactement comme cela qu’il est vu par le reste du groupe. Dorian Bellot n’en reste pas moins un acharné de travail et surtout un élément polyvalent pour la ligne de trois-quarts. « Jusqu’en Crabos, je jouais à l’ouverture. C’est mon poste de formation et parfois ça me manque. Mais les ouvreurs de notre équipe y sont bien plus performants que moi (rires). Après, j’aime aussi jouer à l’aile. Si je dois y dépanner, c’est un rôle que j’affectionne », confie-t-il. Sous Mauricio Reggiardo, le jeune homme espère se distinguer et poursuivre sa progression. Sera-t-il identifié par son nouveau manager comme l’un des capitaines ? Cela ne serait finalement pas vraiment une surprise.