Les municipales 2026 à Paris s’annoncent comme un événement marquant sur la scène politique française. Avec le vote qui approche dans quelques mois, les alliances se forment et les enjeux se précisent. La succession d’Anne Hidalgo, l’actuelle maire de Paris, fait débat, surtout autour de l’idée d’une union de la gauche. Selon les sondages de La Tribune et BFMTV, les intentions de vote varient, mais la lutte pour prendre la tête reste vive.
Une lutte interne dans la gauche unie
Trois candidats issus de la majorité sortante se disputent la représentation de l’union à gauche pour les prochaines municipales parisiennes. David Belliard (écologiste), Ian Brossat, et Emmanuel Grégoire (socialiste) se présentent comme les mieux placés pour mener ce mouvement. Chacun espère s’imposer, mais pour l’instant, aucun ne se démarque vraiment.
Les partis impliqués dans cette union sont les écologistes, les communistes et les socialistes. À huit mois du scrutin, ces trois candidats poursuivent leur course pour le leadership. Le 30 juin marquera le moment décisif pour départager les candidats socialistes.
Les défis entre socialistes
Au sein du Parti socialiste, la compétition est tout aussi animée. Emmanuel Grégoire mène le peloton, affichant des intentions de vote allant de 14 % à 19 % au premier tour. Il est suivi par Rémi Féraud, qui accuse généralement un retard de 2 à 4 points par rapport à Grégoire. Une troisième candidate, Marion Waller, n’est pas encore apparue dans les sondages actuels.
Les enjeux sont importants pour Rémi Féraud, qui doit rattraper son retard face à Emmanuel Grégoire pour représenter au mieux son parti lors des municipales. Cette compétition interne montre bien la complexité des choix stratégiques auxquels les socialistes font face pour retrouver leur place sur la scène parisienne.
Les autres candidats et la répartition des intentions de vote
La droite ne reste pas sur la touche avec Rachida Dati, qui pourrait atteindre jusqu’à 34 % d’intentions de vote selon certains sondages. De son côté, David Belliard pourrait obtenir jusqu’à 22 % des voix grâce au soutien des Verts. Dans le camp Insoumis, Sophia Chikirou se positionne autour de 15 %, tandis que Pierre-Yves Bournazel, représentant Horizons, plafonne à 8 %. Enfin, Sarah Knafo, porte-parole de Reconquête !, arrive aux alentours de 5 % des intentions de vote.
Dans l’ensemble, les candidats de gauche totalisent environ 50 % des intentions de vote cumulées. Par ailleurs, le Rassemblement National reste sous la barre des 10 %, et Reconquête ! se maintient autour de 5 %. Ces chiffres montrent une dispersion notable du vote à gauche, sans qu’un candidat ne détache nettement du lot.
Les perspectives et défis à venir
Le problème se pose pour les écologistes, les Insoumis et les socialistes : savoir s’accorder sur une candidature unique dès le premier tour pour booster leurs chances face à une droite bien organisée autour de figures comme Rachida Dati. Par ailleurs, le choix de garder ou non la candidature de Pierre-Yves Bournazel face à Dati pourrait bien modifier le résultat du scrutin.
Si David Belliard se profile comme un leader potentiel dans certaines configurations de la gauche, certaines estimations indiquent déjà que Sophia Chikirou dépasse Rémi Féraud. Ce paysage politique morcelé promet une campagne électorale pleine de rebondissements où chaque décision stratégique fera la différence.