Trop de décibels

Claude Dott, Illkirch-Graffenstaden :

« Dans les DNA du 26 juin, vous faites une belle publicité au restaurant Miro à Ostwald, sous l’intitulé “Gastronomie et musique : l’expérience sensorielle du Miro Festival”. À ce sujet, j’ai quelques remarques à faire.

D’après votre journaliste, le Miro Festival d’Ostwald du 27 au 29 juin est une expérience sensorielle qui réunit gastronomie et musique. En ce qui concerne le sens du goût, étant moi-même une fine bouche, je n’ai rien à redire. Quant au sens de l’ouïe, je peux vous assurer que nos oreilles ont bien souffert pendant ces trois jours. En effet, alors que les températures étaient caniculaires, nous étions obligés de vivre avec les fenêtres fermées, ce qui, avec 28°C à l’intérieur, était particulièrement pénible. Malgré un double vitrage, le « doum-doum » des basses était absolument insupportable. Les Illkirchois de la rue des Bonnes-Gens, de la rue des Fougères et du quartier des Vergers en général subissent de plein fouet ces pollutions sonores. La mission première d’un restaurateur est de flatter les papilles des gourmets et non d’organiser des concerts à grand renfort de décibels. Ce festival qui touche quelques dizaines de participants pourrit la vie de plusieurs centaines de résidents d’Illkirch. »

Des difficultés à marcher dans les aires… piétonnes

Gilles Huguet, vice-président de Piétons 67, Strasbourg :

« Dans les DNA du 20 avril, une lectrice a évoqué ses difficultés de piétonne pour circuler dans les aires piétonnes rue du 22-Novembre, rue des Grandes-Arcades et rue des Francs-Bourgeois à Strasbourg. Ces préoccupations sont légitimes. Dans ces zones, sous réserve des dispositions de l’article R. 431-9 du Code de la route, seuls les véhicules nécessaires à la desserte interne sont autorisés à circuler à l’allure du pas et les piétons sont prioritaires sur ceux-ci.

L’association Piétons 67, membre de l’association nationale 60 millions de piétons, souhaite rappeler aussi que, dès 2013, elle a alerté sur les problèmes de cohabitation piétons-cyclistes à Strasbourg. Piétons 67 est à l’origine d’une jurisprudence nationale qui a limité le développement immodéré des trottoirs mixtes avec des cheminements cyclistes autorisés sans délimitation entre les espaces réservés aux piétons et aux cyclistes (DNA du 24 janvier 2013) ».