Eh non, ce n’est pas un pilote McLaren qui s’élancera en pole position, ce dimanche, en Hongrie, mais bien Charles Leclerc. Le Monégasque a surpris tout le monde, lui le premier, en signant le meilleur temps de la Q3, 26 millièmes devant la MCL39 d’Oscar Piastri.
« Franchement, aujourd’hui, je ne comprends plus rien à la Formule 1 », a été la réaction du poleman au terme des qualifications. Il est vrai que la séance n’était pas très bien partie pour la Scuderia. Cinquième en Q1, puis sixième en Q2, Leclerc a manqué de peu l’élimination. Lewis Hamilton n’a d’ailleurs pas eu autant de réussite que son coéquipier puisqu’il s’élancera 12e sur la grille.
« Honnêtement, toute la séance de qualifications a été extrêmement difficile », a continué Leclerc. « Et quand je dis extrêmement difficile, je n’exagère pas. C’était vraiment, vraiment compliqué. Ça a été difficile pour nous d’atteindre la Q2. Ça a été difficile pour nous d’atteindre la Q3. En Q3, les conditions ont un peu changé. Tout est devenu bien plus piégeux, et je savais que je devais juste faire un tour propre. Viser la troisième place, à la fin, c’était viser la pole. Je ne m’y attendais vraiment pas. Je suis presque sans voix. »
C’est probablement l’une des plus belles poles que j’aie jamais signées, parce que c’est de loin la plus inattendue.
Charles Leclerc, Ferrari
Photo de: Sam Bloxham / LAT Images via Getty Images
Pendant la dernière phase des qualifications, les conditions ont radicalement changé. Le ciel s’est couvert, quelques gouttes de pluie sont apparues, la température de la piste a chuté de près de 15 degrés d’un coup et le vent a tourné à 180°. Les temps se sont dégradés d’une traite et seul Leclerc a été capable d’améliorer sa marque de Q2, grâce à il ne sait quelle force.
« J’ai clairement ressenti [la perte d’adhérence de la piste après le changement de condition], beaucoup même », a expliqué le Monégasque. « Et j’étais aussi avec un appui assez faible, donc quand la pluie a commencé en Q2, j’espérais juste qu’elle ne reste pas. Ca n’a pas été le cas. Les conditions ont changé, ce qui a rendu tout ça très difficile, et au final, on est en pole position. Franchement, je n’ai pas de mots. C’est probablement l’une des plus belles poles que j’aie jamais signées, parce que c’est de loin la plus inattendue. »
Contrairement au circuit de Spa-Francorchamps, où la pole position n’est pas forcément un avantage puisque vous la perdez presque à tous les coups dès les premiers virages, à Budapest, elle est bien plus utile. Il est assez difficile de doubler sur le tracé hongrois et, depuis la position de Leclerc, avec deux MCL39 gonflées à bloc derrière lui, le Monégasque devra tout tenter pour conserver la tête de la course.
« Le départ et le virage 1 seront clés », a-t-il confié. « Je n’ai aucune idée de comment ça va se passer, mais une chose est sûre : je vais tout donner pour garder cette première place. Si on y arrive, ça devrait nous faciliter la vie pour le reste de la course. »
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