C’était un match amical comme il y en a des centaines entre juillet et août, avec du déchet, des formes disparates, un rythme haché et de longues séquences soporifiques, préparation oblige. Mais au stade Vélodrome, même sans les habituels groupes de supporters qui mettent l’une des plus belles ambiances d’Europe, l’instant passé est rarement oubliable ou anecdotique, et cet OM-Séville moyen (malgré quelques gestes ou performances de qualité) restera comme le match du come-back de Pierre-Emerick Aubameyang, un peu plus d’un an après son départ en Arabie saoudite. Dès sa sortie du banc pour s’échauffer devant le virage Depé, le Gabonais a été ovationné et son surnom, « Auba », a été scandé bruyamment par le public. Et pour son entrée à la place d’Amine Gouiri à la 71e minute, le stade a réservé un accueil magnifique au nouveau numéro 97 olympien, qui a pris ses quartiers sur l’aile gauche, laissant la pointe au jeune Robinio Vaz.
