Plus de 300 000 personnes ont assisté, du 9 au 11 mai dernier, au Grand Prix de France de moto qui s’est déroulé sur le circuit Bugatti du Mans, dans la Sarthe. Un succès populaire important pour une discipline dont on essaie de vous livrer quelques secrets cette semaine dans Esprit sport.

Guillaume Battin s’est glissé au sein du paddock de la seule écurie française de motoGP : KTM Tech3. Et pour ce deuxième épisode, il a rencontré Guillaume Dumas, l’un des ingénieurs de l’écurie. « Sur la moto, on a une cinquantaine de capteurs. Il y a des données qui sont directement enregistrées dans le boitier électronique que nous récupérons ensuite. Et il y a un traitement de toutes ces données, ça va partir des vitesses-roues, des enfoncements de suspension, la surveillance des températures, la pression des pneus. Toutes ces données sont ensuite traitées dans une source d’analyses afin de nous faire performer encore plus. »

« On sait que l’intelligence artificielle commence à se mettre en place »

« L’intelligence artificielle ? On sait qu’elle est là, que ça commence à se mettre en place chez certains de nos concurrents. Chez KTM, on a ça en tête, mais pour l’instant, la situation ne permet pas de le traiter profondément. »

« Dans la moto, tout évolue »

« Tout ça ne se répète pas au fil des saisons, même si on pourrait le croire. Tout évolue, les motos évoluent, les pneumatiques évoluent, les conditions météo et la piste aussi. Les pilotes évoluent également donc on est toujours dans cette recherche d’améliorations continues et c’est ça qui est vraiment intéressant. »