Huit enfants, trois sœurs, une grand-mère… et un équilibre presque parfait. Peu de tensions, pas de repas improvisés, ni de sentiment d’inégalité. Dans leur maison familiale en Normandie, Tiphaine et les siens ont mis en place une organisation qui permet à chacun de souffler, sans que personne ne se sente oublié.
Assise sur la terrasse, Tiphaine ferme les yeux. Le café est encore chaud, le soleil lui caresse le visage, l’odeur des pins monte avec la brise. Au loin, des cris d’enfants : la joyeuse bande des huit cousins et cousines déboule dans le jardin, pieds nus, surexcités, se poursuivant en hurlant de rire. Aucun «Mamaaaan?» à l’horizon, pas de maillot introuvable ni de doudou disparu. Les enfants s’occupent seuls. Elle ouvre son livre, lit trois pages d’affilée et sourit. C’est ça, les vraies vacances.
Des vacances, des vraies, avec huit enfants de 4 à 13 ans ? Sans cris, sans pagaille, et sans que tout repose sur les épaules d’une seule personne ? C’est possible, à condition que rien ne soit laissé au hasard. Avec ses deux sœurs et leur mère, elles ont mis au point un fonctionnement solide qui laisse une place à l’imprévu, sans jamais sombrer dans le désordre. Tâches partagées, repas tournants, trajets mutualisés… et surtout, un équilibre qui permet à chacune de souffler.
PLANTER…
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