Alors que le haut de gamme souffre, le groupe Volkswagen envisage une nouvelle restructuration.

Dans la famille automobile allemande, il y a Jean qui rit jaune et Jean qui pleure. Dans la première catégorie, de loin la plus étroite, Mercedes et BMW ont vu leurs bénéfices semestriels respectifs fondre de 50 % et 29 % mais survivent mieux que les autres à la crise du secteur. Dans la seconde, Audi (- 38 %) et Porsche (- 71 %), les deux filiales naguère vaches à lait du groupe Volkswagen, souffrent, suivies dans la profondeur par leurs sous-traitants qui, pour leur part, éprouvent des doutes quasi existentiels.

Cette année, la publication des résultats trimestriels a coïncidé avec l’annonce d’impositions de 15 % de droits de douane à l’entrée du marché américain. Le chiffre a beau être inférieur aux 27,5 % provisoirement appliqués depuis avril 2025, il se compare aux 2,5 % en vigueur sous l’ère Biden et chamboule la base industrielle des entreprises, dépendante de longue date de leur stratégie à l’export. « Tout cela va se traduire en milliards d’euros de charges », s’inquiète Hildegard…

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Le Figaro

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