Le ministère de l’Intérieur a annoncé samedi avoir saisi une quantité record de cocaïne et de méthamphétamine sur un voilier intercepté aux îles Marquises.
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Publié le 03/08/2025 13:15
Mis à jour le 03/08/2025 15:43
Temps de lecture : 2min
Le ministère de l’Intérieur a annoncé, le 2 août 2025, avoir saisi une quantité record de cocaïne et de méthamphétamine sur un voilier dans les îles Marquises. (JEAN-MARC BARRERE / HANS LUCAS / AFP)
Les autorités françaises ont annoncé, samedi 2 août, avoir procédé à la plus importante saisie de produits stupéfiants jamais réalisée en Polynésie française, après l’interception d’un voilier chargé de cocaïne et de méthamphétamine dans les îles Marquises, mi-juillet. La cargaison, d’une valeur marchande estimée à 329 millions d’euros, était destinée aux îles Tonga, après avoir été embarquée au Mexique.
Le voilier a été arraisonné dans la nuit du 14 au 15 juillet près de Nuku Hiva, avant d’être remorqué jusqu’à Papeete, où l’Office anti-stupéfiants (Ofast), en coopération avec les Douanes et les gendarmes, a procédé à un démontage complet du navire. Cette fouille a ultérieurement permis de découvrir un total de 1 646,8 kg de cocaïne et 231,4 kg de méthamphétamine, ainsi que des armes à feu, a précisé le ministère de l’Intérieur.
« Félicitations aux Douanes, à l’Ofast et aux gendarmes pour cette opération exceptionnelle. L’État ne relâchera jamais la pression face aux trafics qui gangrènent nos régions », a écrit sur X le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, évoquant une « saisie historique ». Selon le parquet de Papeete, trois hommes, de nationalités hollandaise et allemande, ont été mis en examen et placés en détention provisoire le 18 juillet. Le parquet a salué dans un communiqué « la plus importante saisie de produits stupéfiants opérée à ce jour sur le territoire polynésien ».
La procureure de Papeete a précisé samedi que « les investigations se poursuiv[ai]ent pour déterminer l’étendue du réseau impliqué et ses ramifications dans le Pacifique Sud », ajoutant que les autorités « travaill[ai]ent en coopération avec plusieurs pays de la région pour identifier les destinataires finaux de la cargaison ».