EN BREF

  • Florence Klein, après des études à Sciences-Po et un MBA
    à New York, débute sa carrière télévisuelle aux États-Unis avant de
    devenir présentatrice météo en France pendant 26 ans.
  • Le 31 janvier 2014, elle quitte la présentation météo
    pour se lancer dans la mode avec sa fille, créant une ligne de
    vêtements.
  • Connue pour ses innovations comme les cartes 3D, elle a
    marqué la météo télévisée française avec une approche unique et
    audacieuse.

Grand soleil, averse, épisode nuageux…
Florence Klein a cartographié le ciel pendant 26
ans. Son intérêt pour
la météo arrive pourtant tardivement dans sa
brillante carrière. Après des études à
Sciences-Po dans les années 80, la jeune femme s »envole aux
États-Unis pour décrocher un MBA d’économie à l’Université
de New York ainsi qu’un master de droit
sur son temps libre.

Selon elle, l’avenir s’écrira probablement dans une
multinationale ou au sein d’un département de l’ONU. Sauf que
l’avenir en décidera autrement. Sa silhouette élancée tape dans
l’oeil du fondateur de Telefrance USA, chaîne
consacrée à la culture française. Le producteur lui propose
d’animer un talk-show sur sa chaîne. La vingtenaire studieuse
hésite un temps, et tente l’aventure. C’est le début d’une
longue carrière à la télévision qui l’amènera à présenter
la météo au-delà de deux décennies en France.

Florence Klein : qu’a-t-elle fait depuis 10 ans
?

Le 31 janvier 2014, Florence Klein
présentait son dernier bulletin météorologique
avant
Soir 3. Aux téléspectateurs, la présentatrice lance au moment
de rendre l’antenne : « Vous resterez toujours dans mon
coeur ». « J’avais fait le tour »,
justifie-t-elle aujourd’hui dans une interview accordée à nos
confrères du magazine Nous Deux. L’ex-star de la pluie et
du beau temps sur France 3 complète : « J’avais besoin
de nouveaux défis ».

Ce challenge, elle l’a trouvé dans un tout autre
secteur : la mode. Au moment de quitter la Trois, Florence Klein
annonçait le lancement d’une ligne de vêtements
avec sa fille. « près avoir porté les vêtements des autres, cela
m’a donné des envies. Les remarques positives des téléspectateurs
sur mes tenues m’ont aussi encouragée. Travailler avec ma fille,
qui sort d’une école de commerce, est un accomplissement »,
expliquait-elle alors au Parisien.

Florence Klein : « On m’a dit que
j’étais folle »

En 1987,
France 3 courtise Florence Klein, à peine
remise de l’échec des Jours heureux sur TF1. A la clé, le
lancement d’un programme météo. « Au début, je me suis
dit : ‘Hum, je n’ai jamais fait ça.’ Et c’est un exercice
particulier, avec ses codes, sa gestuelle, etc. Pas facile »,
se souvient-t-elle. Sa passion pour les sciences
la convainc de relever le défi, à condition de suivre une
longue formation à
Météo-France.

Au-delà de son approche pédagogique, « Mme Météo » se
distingue par ses innovations. On lui doit notamment d’avoir
imposer les cartes 3D en France. « On
m’a dit que j’étais folle, s’en amuse-t-elle.
Mais j’y suis
parvenue. Et c’est Alain Gillot-Pétré, pourtant avare de
compliments, qui m’a fait le plus beau d’entre eux.
‘Bravo’, m’a-t-il lâché. Moi, j’ai essayé pendant des mois, ça
n’a jamais pris. »