Après un 18e anniversaire polémique, durant lequel Lamine Yamal avait embauché des nains pour faire le service, la fresque murale en hommage au crack du FC Barcelone a été vandalisée… avec l’ajout des « sept nains » du dessin animé de Walt Disney .

La fresque murale en hommage à Lamine Yamal à Barcelone a été vandalisée. Ce lundi matin, la presse catalane a pu constater que plusieurs dessins de nains ont été ajoutés à la peinture réalisée sur la Plaça Joanic. Il s’agit de sept nains, collés par dessus, rappelant le film de Walt Disney « Blanche-Neige et les Sept Nains ». Mais c’est aussi et surtout une référence aux nains employés par Lamine Yamal cet été lors de son 18e anniversaire.

La fresque murale de Lamine Yamal vandalisée ce 4 août 2025La fresque murale de Lamine Yamal vandalisée ce 4 août 2025 © Edu Polo/Instagram

C’est le journaliste catalan Edu Polo qui a révélé l’information en story Instagram, avec une photo du mur et ce message: « Cette fois-ci, ce n’est ni un faux ni un montage réalisé par une intelligence artificielle. Je viens de prendre la photo. » Une rumeur au courant de l’été avait été divulguée sur les réseaux sociaux laissant penser que la fresque avait déjà été vandalisée. Mais cette fois-ci c’est bien réel.

Un mur souvent vandalisé

L’auteur de cet ajout non sollicité a même laissé sa signature « Shredder », par dessus celle de l’auteur initial. Il y a moins d’un mois, l’artiste TV Boy dévoilait cette fresque murale de Lamine Yamal à l’occasion de son 18e anniversaire. On y voyait le crack barcelonnais, vêtu d’un costume immitant celui de Superman, avec un « L » sur la poitrine à la place de l’habituel « S ».

Ce n’est pas la première fois qu’une fresque se situant sur ce mur laissé libre aux street artistes barcelonais est vandalisée. En janvier 2023, une fresque en hommage à Alexia Putellas, réalisée elle aussi par TV Boy, avait fait l’objet de tags désobligeants. « Feminazi », « Cro-magnon », « Bonne qu’à faire la tortilla », « Ce n’est ni du football, ni féminin », avaient écrit ses détracteurs, s’en prenant à elle pour avoir dénoncé le fait qu’aucun dirigeant de la fédération espagnol n’était présent pour remettre les médailles à l’issue de la Supercoupe d’Espagne féminine, les joueuses ayant dû aller chercher elles-mêmes leurs médailles dans des boites et se les enfiler autour du cou.