Quelques mois après son départ du Racing 92, Stuart Lancaster est revenu sans détour sur son passage en Île-de-France. Dans le podcast Human Alchemy, l’ancien manager n’a pas caché sa frustration face à l’attitude de certains joueurs.
Recruté avec ambition à l’été 2024 pour insuffler une nouvelle dynamique au Racing 92, Stuart Lancaster n’aura finalement tenu qu’un an et demi à la tête du club francilien.
Remercié en février 2025 après une première moitié de saison poussive, il a depuis rebondi en Irlande, au Connacht. Mais l’Anglais n’a pas oublié son passage dans les Hauts-de-Seine, ni les frustrations qui l’ont accompagné.
Invité du podcast Human Alchemy, Lancaster a évoqué sans langue de bois ce qui a freiné, selon lui, son projet au Racing. Extrait :
« Sans divulguer de noms, il y avait un groupe de joueurs, des mecs bien payés, qui viennent, pointent, repartent. Contents de jouer, contents de ne pas jouer »
Le technicien britannique n’a pas remis en cause la qualité humaine de ses anciens joueurs, mais a regretté un manque criant d’ambition chez certains. Extrait :
« Ça me rendait dingue. Et ça a vraiment commencé à me peser, alors que moi j’étais debout à cinq heures du matin pour donner le meilleur. Il y avait un groupe de joueurs dans le même état d’esprit que moi, et un autre qui se contentait de ce qu’il avait. Ce n’étaient pas des fauteurs de troubles, de mauvais mecs – tous étaient de bons gars – mais ils n’avaient pas cette envie de devenir les meilleurs possibles. »
Remplacé depuis par Patrice Collazo, Lancaster n’aura pas réussi à imprimer sa méthode dans un club souvent tiraillé entre ambitions sportives et équilibres internes fragiles.
Ses propos, tenus des mois après son départ, sonnent comme un avertissement pour ceux qui rêveraient de construire sans exigence collective forte.