Pour Pierre-Marie Ganozzi, le plan écoles « doit marcher sur deux jambes ». Si d’un côté, la rénovation des 188 écoles gérée par la Société publique des écoles marseillaises « avance à un bon rythme », la municipalité doit aussi réhabiliter le patrimoine existant. Pour cela, l’adjoint au maire (PM) en charge du bâti scolaire a présenté, ce lundi 4 août, les travaux menés cet été dans les maternelles et les élémentaires marseillaises, pour un budget de 16 millions d’euros (sur les 40 millions engagés annuellement par la Ville sur ce volet).
« S’attaquer à tous les secteurs »
Si Pierre-Marie Ganozzi reconnaît avoir d’abord « priorisé les écoles des quartiers populaires, notamment au nord de la ville », qui « accusaient le plus gros retard à notre arrivée », la municipalité peut désormais « s’attaquer à tous les secteurs ». Illustration ce lundi, à l’école d’Éoures (11e), où les parents d’élèves avaient dénoncé les infiltrations d’eau, la prolifération de nuisibles et un préfabriqué vétuste en décembre dernier. Le dossier avait pris une tournure politique, le maire (LR) des 11e-12e, Sylvain Souvestre, s’empressant de dénoncer un scandale. « M. Souvestre pleurniche beaucoup, mais des études pour cette école ont débuté il y a près de deux ans. On ne peut pas tout faire en même temps, assène Pierre-Marie Ganozzi, devant un chantier déjà bien entamé. Nous engageons 540 000 € pour cette école cet été, avec la déconstruction du préfabriqué qui sera remplacé par un bâtiment en dur et l’aménagement de deux salles de classe dans les logements de fonction de l’école qui était inoccupés depuis plus de trente ans. »