Posted On 12 avril 2025

Les médias locaux sont emplis « d’actions » en justice contre les insuffisances de l’Etat qui ne ferait pas face avec célérité au réchauffement climatique. Les « victimes » du chaud se rebellent. Elles doivent chercher de la fraicheur. Le « Dauphiné », Place Gre’Net regorgent de ces actions judiciaires sur des pages entières. Aucun doute sur la réalité des conséquences pour nombre de personnes aux pathologies particulières pour lesquelles cette évolution climatique aggrave les conditions de vie.

Evidemment les sempiternels Greenpeace – dont on sait le rôle catastrophique qu’il a joué contre le nucléaire Français – Oxfam dirigé par l’ex Ministre Verts Cécile Duflot sont à la manoeuvre. À Grenoble l’un des requérants habiterait… place des Géants à Villeneuve. 


Place des Géants : squats d’appartements, départ de tous les commerces, fermeture des locaux municipaux depuis 10 ans : mais un habitant s’attaque à… l’inaction de l’Etat

LA FABLE DE LA PAILLE ET DE LA POUTRE

La fable de la paille et de la poutre s’applique aisément à Grenoble. Ainsi à Villeneuve encore Jean-Benoit Vigny (« Dauphiné » du 11/4/25) rend compte de la protestation des enseignants sur la situation des écoles. « On a des gamins qui sont victimes d’une misère sociale hallucinante, qui n’ont plus accès aux soins les plus élémentaires, aux besoins primaires. On a aujourd’hui des enfants sur le quartier de la Villeneuve qui dorment dehors, qui ont faim, qui sont mal vêtus, qui sont dans une précarité sans nom, qui vivent parfois des violences intra-familiales (…) de fait, on est empêchés d’enseigner » raconte une déléguée syndicale. 

DES MAMANS VEULENT QUE LEURS ENFANTS QUITTENT LE QUARTIER

Le taux de pauvreté des habitants flirte avec les 50 %. Les mamans qui veulent que leurs enfants soient éduqués dans de meilleures conditions fuient vers le privé expliquent les enseignants, ou cherchent à déménager, aggravant la ghettoïsation. 

PAS UNE FOIS LA POLITIQUE MUNICIPALE N’EST MISE EN CAUSE

L’immense majorité de la communauté éducative des établissements du sud de la ville s’est mise en grève pour dénoncer cette paupérisation dont l’école est le réceptacle final, sans solution. Il est question des « moyens de l’Etat  » qui ne pourront jamais être à la hauteur d’une telle dégradation. Pas une fois la politique municipale responsable n’est mise en cause : comment se fait il que des quartiers entiers où les élus ont la maitrise quasi totale du logement, on parvienne à une telle concentration de difficultés ? La question n’est pas posée. 


Pendant ce temps… les quartiers favorables à la santé en 2040, la biennale des villes en Transition…

L’OPÉRATION  DE COM’ « BIENNALE DES VILLES EN TRANSITION »

Au contraire. En parallèle la vaste opération de com’ financée par le contribuable est relayée sur les réseaux par la municipalité. Elle se développe jusqu’à fin mai. La « Biennale des villes en Transition » avec « des quartiers favorables à la santé en 2040 ». Personne ne sait pourquoi « 2040 » a été préféré à « 2050 ». Peu importe. Il s’agit de com’. 

DES CHARTES INUTILES ET INAPPLICABLES 

Pour couvrir d’un manteau de mots, la majorité municipale fait adopter des chartes à la chaine. Dont une sur les quartiers et la santé dont il est établi juridiquement qu’elle ne sert à rien, qu’elle n’est pas opposable à une quelconque construction. Elle est simplement inapplicable. Mais personne ne viendra attaquer la municipalité pour « inaction » place des Géants, alors que la santé des habitants est dégradée par un habitat abandonné dont les élus Rouge/Verts sont gestionnaires. Non c’est « l’Etat » qui est attaqué. 

QUEL PAYS PEUT LOGER, SOIGNER, ÉDUQUER GRATUITEMENT LE MONDE ?

Les « sinistrés climatiques » rappellent en effet la non application de la « charte de l’environnement ». Les associations de défense des migrants évoquent « l’hébergement inconditionnel » évidemment impossible à satisfaire : quel pays au monde peut il promettre à une partie des 8 milliards d’habitants de la planète qui le décideraient unilatéralement d’être logés, éduqués et soignés gratuitement sur son territoire ? 

« UN TEMPS FORT » DE KEIRA CAPDEPON (Verts/LFI) !

Dans le genre, le calendrier de la propagande municipale prévoit « un temps fort » (!) drivé par Keira Capdepon, l’Adjointe (Verts/LFI) « relatif à la labellisation « Grenoble, Ville Amie des Aînés », qui se tiendra le  14 mai à l’hôtel de ville » . 

La révolte des seniors grenoblois contre l’augmentation du prix du Tram dans le Parisien: « Grenoble ville amie des aînés » (!)
La municipalité « amie des ainés » !

LA VILLE LA MOINS VERTE EST LA CAPITALE VERTE…

La « labellisation » ressemble aux chartes. Ou aux reconnaissances. Celle de « capitale verte » pour… la dernière grande ville pour le nombre de M2 d’espace nature par habitant, la plus dense des grandes villes et la première pour les ilots de chaleur ! Toujours l’arnaque. 

« LA VILLE AMIE DES AINÉS » : +278 % LE PRIX DES TRANSPORTS AUX PLUS DE 75 ANS

Ainsi la ville « amie des ainés » a t elle augmenté de 278 % l’abonnement des plus de 75 ans aux transports en communs. Elle n’a plus un centime d’euro à partir de 2026 pour réparer des trottoirs sur lesquels les ainés ont de plus en plus de mal à marcher. Qui sont les premières victimes de l’insécurité endémique qui les prive de sortie. Mais peu importe. Dans le cadre de la « biennale des villes en transition » il y aura « un temps fort » à ce sujet. Une honte en réalité.

F. OUASSAK:  « L’ÉCOLOGIE OUTIL DE LUTTE CONTRE LE COLONIO-CAPITALISME »

L’accumulation de ces fakes sur fonds publics écoeure le plus grand nombre. D’ailleurs l’ouverture de la biennale par Eric Piolle s’effectuera le 10 mai avec Fatima Ouassak présentée comme « militante écologiste, féministe et antiraciste », la marraine de la Biennale. Très écologiste : pour elle l’écologie est « un outil de la lutte contre le colonio-capitalisme ». On progresse contre le réchauffement climatique. Il n’y aura pas d’action en justice contre la tromperie municipale.

LA MUNICIPALITÉ A CRÉÉ UNE VILLE À DEUX VITESSES

Des habitants vont ils saisir « l’outil » de la biennale des villes en transition pour faire surgir le terrible réel de 2025 dont ils sont victimes après 11 ans de pouvoir des élus Verts/LFI sans partage ?  Ce serait justice pour ces Tartuffes. 

Mais il est vrai qu’en ayant créé une ville à deux vitesses avec des populations paupérisées, abandonnées, souvent étrangères, ne disposant ni des codes ni des moyens de se défendre, la municipalité espère qu’ils ne verront rien de ses opérations de com’ sur leur dos. 

LES ÉLUS ET L. RUFFIN AURONT DES COMPTES À RENDRE

Pendant ce temps, dans l’autre Grenoble, le cynisme de la secte au pouvoir peut se déployer au milieu de quelques bobos/gauchos très à l’aise qui ne voient rien du sordide de ces opérations cache-misère.

Ces élus auront des comptes à rendre aux Grenoblois. Certes Eric Piolle espère y échapper par la fuite. À son renouvellement en 2020, il déclarait qu’il ne pouvait répondre de son bilan car il lui fallait deux mandats. Au second il n’est plus là. Toujours cette tricherie, leur marque de fabrique.