L’ancienne joueuse de tennis alle­mande, Andrea Petkovic, fait rare­ment dans la dentelle lors­qu’elle s’exprime.

Une fois de plus, l’Allemande ne déroge pas à la règle. Dans des propos relayés par Tennis Up To Date, la direc­trice du tournoi de Berlin est revenue sur les condi­tions de jeu cana­diennes, et notam­ment sur les balles utili­sées lors des tour­nois au Canada, qui expli­que­raient les nombreuses doubles fautes et fautes directes obser­vées depuis le début des compétitions :

« Si vous vous demandez pour­quoi certains matchs n’ont pas été à la hauteur en termes de qualité, notam­ment lors des premiers tours – on a vu une avalanche de doubles fautes, un déluge de fautes directes – eh bien, ce que repré­sente le chan­ge­ment de surface entre la terre battue et le gazon, c’est ce que repré­sente le passage de la balle Slazenger à la balle Wilson. On passe de la plus lourde à la plus légère en quelques jours seule­ment, et en plus, alors que la balle Slazenger gonfle avec le jeu, la Wilson (sauf en cas d’humidité très élevée) devient presque chauve. Donc, alors qu’on avait un contrôle total sur la trajec­toire des frappes avec la Slazenger – quitte à baisser la tension des cordages pour garder de la profon­deur face aux meilleurs du monde, on peine désor­mais à garder le contrôle de son service, de ses coups de fond de court et, bien sûr, de sa santé mentale. »

Un des faits marquants de la semaine, qui témoigne de la colère de l’Allemande concer­nant la qualité des balles utili­sées au Canada, est le match où l’Américaine Coco Gauff a réalisé l’ex­ploit de commettre 23 doubles fautes face à Danielle Collins.