Voici ce qu'il faut absolument éviter de faire pour ne pas avoir les yeux secs cet été selon un ophtalmologue


Un ophtalmologue donne ses conseils pour limiter les risques de sécheresse oculaire. Ce syndrome touche de nombreuses personnes, en particulier en été.

Yeux rouges, qui brûlent, picotent… Si vous connaissez ces symptômes, vous avez probablement déjà souffert de sécheresse oculaire. Ce syndrome désagréable est d’autant plus fréquent en été, avec la chaleur, le soleil, le sable ou encore la climatisation. Certaines personnes y sont particulièrement à risque : celles qui portent des lentilles de contact, qui souffrent d’allergies oculaires ou encore les personnes âgées. D’après l’Assurance maladie, « 15 % des personnes âgées de plus de 60 ans sont atteints de sécheresse oculaire ». La prise de certains médicaments, notamment les antihistaminiques et les antidépresseurs, peut également augmenter le risque. 

Heureusement, il est possible de prévenir l’apparition de la sécheresse oculaire. Pour cela, le Dr Paul Bastelica, ophtalmologue à l’Hôpital national des 15-20 recommande de : 

  • « porter des lunettes de soleil pour protéger du soleil » mais aussi du vent, de la poussière et du sable, 
  • « faire des pauses lors du port de lentilles, ou privilégier les lunettes, 
  • cligner des yeux régulièrement, surtout devant un écran » où on a tendance à moins le faire, ce qui assèche les yeux, 
  • et enfin « d’éviter l’exposition prolongée aux courants d’air directs (ventilateurs, fenêtres ouvertes en voiture, air climatisé) ». 


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Aussi, puisque les baignades répétées, notamment à cause « du chlore des piscines ou de l’eau de mer », peuvent être à l’origine d’une sécheresse oculaire, il est préférable de porter des lunettes de piscine ou de ne pas mettre la tête sous l’eau.  

Si malgré tout, des symptômes de sécheresse oculaire surviennent (« sensation de brûlure ou de picotements dans les yeux, une sensation de corps étranger – comme du sable dans les yeux -, une sensibilité accrue à la lumière, voire un larmoiement », liste le Dr Bastelica), des solutions existent. Il s’agit notamment des larmes artificielles, qui sont disponibles sans ordonnance. Il faut également éviter tous les facteurs de risque cités plus haut afin d’éviter d’empirer la situation. 

Mais dans certains cas, cela ne suffit pas. Le Dr Bastelica précise qu’il « est nécessaire de consulter un ophtalmologue si les symptômes persistent malgré l’utilisation de larmes artificielles, une douleur intense apparaît, lorsque la vision devient trouble ». Il ne faut pas prendre la sécheresse oculaire à la légère car si elles n’est pas traitée, elle « peut fragiliser la surface de l’œil et provoquer des infections, ou des opacités de la cornée qui peuvent remettre en cause » la vision, alerte l’ophtalmologue.