Vidéaste reconnue en France, Juju Fitcats s’est lancée dans un nouveau défi fin 2023. Après avoir séduit le public sur YouTube et les réseaux sociaux, cette spécialiste de nutrition sportive a tenté sa chance dans le grand bain de l’animation télé en prenant les rênes de l’émission de deuxième partie de soirée de La France a un incroyable talent. Une expérience réussie qui a poussé la chaîne à lui proposer d’autres programmes, comme l’after des Traitres (coprésenté avec Hugo Manos) ou encore le nouveau jeu de la chaîne 99 à battre coprésenté avec Eric Antoine.
La réaction de Tibo InShape à la nouvelle carrière de Juju Fitcats
Si Juju Fitcats est ravie d’avoir su trouver sa place à la télévision, son mari, lui, a eu davantage de mal à s’intéresser à sa nouvelle vie d’animatrice. Interrogé dans le podcast Génération Do It Yourself, le YouTubeur Tibo InShape avoue ainsi qu’il a eu quelques difficultés, au départ, à être fier d’elle. « J’avais un peu de mal à l’accompagner et à être 100% différent d’elle. J’ai dû apprendre à être fier d’elle et à me dire Thibaud, tu prends deux heures de temps pour ne pas travailler pour toi, mais la voir elle et la voir épanouie réussir dans son domaine. Au début, de notre relation, je me disais : « Deux heures pour la regarder, mais je m’en fous, j’ai autre chose à faire, je peux taffer » », explique-t-il à cœur ouvert en avouant qu’il était peut-être « un peu trop concentré sur lui-même ». « Toute l’énergie qui repose sur moi, je devais être productif tout le temps », précise-t-il.
Tibo InShape atteint du « syndrome du personnage principal »
Sans langue de bois, le spécialiste fitness ne cache pas qu’il souffre du « syndrome du personnage principal ». « J’ai un problème là-dessus, regarder des reportages sur des personnes inspirantes, j’ai du mal à les lancer (…) Moi je ferai un reportage sur ma gueule et les autres le regarderont », détaille-t-il ainsi sans filtre. « Je ne joue pas à des jeux vidéo, je ne vais pas souvent au cinéma, je ne vais pas forcément au théâtre, je vais voir deux ou trois humoristes de temps en temps… Mais assez rapidement, et j’ai peut-être un problème là-dessus – je ne sais pas si ça s’appelle le syndrome du personnage principal -, quand je vois quelqu’un sur scène, je me dis pourquoi je vais le regarder et payer alors que je pourrais être sur scène et raconter ce que j’ai à raconter », poursuit-il en précisant qu’il pense la même chose lorsqu’il va au cinéma. « Du coup c’est triste, car tu ne peux pas avoir de plaisirs simples. Mais d’un côté ça te stimule car tu as envie de réussir et tenter des choses », conclut-il.