Publié le
6 août 2025 à 8h14
Pimkie, Jennyfer, Habitat… Ces dernières années, la France a connu une hécatombe parmi ses grandes enseignes, principalement dans le prêt-à-porter. Cela a entraîné de nombreuses fermetures de magasins, notamment à Rouen, qui a vu pas mal de commerces bien implantés disparaître du jour au lendemain. On fait le point sur ces enseignes disparues, et ce que sont devenus les locaux dans une ville où le commerce ne se porte pas si mal.
Les restaurants qui ont baissé le rideau
Il y a deux ans, le dernier restaurant Flunch de Rouen, aux Docks 76, baissait le rideau. Quelques années auparavant, en 2018, c’était l’emblématique restaurant de la rue des Carmes qui s’en allait. C’est un magasin Décathlon qui a depuis pris le relais, avec succès dans le centre-ville de Rouen.
Plus récemment, c’est le Courtepaille du Zénith qui cessait son activité, victime du redressement judiciaire de l’enseigne et qui n’a pas été repris par le groupe La Boucherie. Il est finalement devenu le Gustave, qui a su satisfaire notre critique culinaire.
En début d’année, rue du Gros Horloge, c’est Pitaya qui devait fermer, contraint par des difficultés financières. Mais la case ne restera pas vide très longtemps puisqu’elle est reprise par l’entreprise Wok Me Up.
On a aussi en tête les difficultés rencontrées par la chaîne locale de boulangerie, Luval. Certains comme celui de la rue Saint-Julien ont pu renaître sous le même nom, à la faveur d’une reprise de la marque. D’autres ont changé d’enseigne, celui de la rue de l’Hôpital repris par Yvonne (entreprise également en difficulté).
Le prêt-à-porter en crise
Mais c’est surtout le prêt-à-porter qui connaît une grave crise ces dernières années. On ne compte plus les marques en souffrance, la faute notamment à un changement des modes de consommation et à la concurrence de la fast-fashion à très bas prix.
Il y a récemment Jennyfer, qui a fermé subitement rue Jeanne-d’Arc mais qui est aujourd’hui remplacé par Cache-Cache.
Non loin de là, le chausseur Minelli s’est aussi éclipsé. Un repreneur semble avoir été trouvé à en croire une affiche placardée sur la vitrine.
Autre chausseur, même rue : San Marina a fermé en 2023. La case est restée vide plus d’un an avant d’être reprise par Descamps, enseigne spécialisée dans le linge de maison.
Il y avait également Burton of London, le long du Teor, fermé après la liquidation de l’enseigne en 2024. Là, c’est Mr Bricolage qui a pris le relais au printemps 2025.
En centre-ville, la case de Du Pareil Au Même, rue Rollon, est désormais vide.
On a pu voir ces dernières années des magasins fermer dans les centres commerciaux, comme Pimkie à Saint-Sever ou New Look (malgré l’occupation du magasin par les salariés) et Esprit aux Docks 76 (il en est de même pour celui de la rue Saint-Romain).
On se souvient aussi de la fermeture de l’emblématique magasin Toto, rue des Arsins. Pour l’heure, pas de mouvement dans le local…
L’hécatombe pourrait malheureusement se poursuivre, avec les redressements judiciaires de Princesse Tam Tam, Comptoir des Cotonniers, Naf Naf ou bien encore les bijoux Claire’s. Un sursis en attendant de trouver des repreneurs ou de redresser une situation financière très difficile.
L’ameublement a aussi souffert
Enfin, le secteur de l’ameublement et de la décoration a aussi compté ses victimes ses dernières années.
Il y a eu Habitat qui, après avoir déménagé dans l’Espace du Palais, a fermé à cause de la liquidation du groupe. Pour l’heure, l’exploitant du centre commercial est toujours en quête d’un repreneur pour la case, selon nos informations.
Il y a aussi Maisons du Monde, rue aux Ours, fermé en 2023. La case demeure pour le moment vide. Jusqu’à quand ?
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