Berbizier : « Je n’imaginais pas fairedu rugby mon métier »
« J’avais entendu parler de son projet mais je n’ai pas été contacté par David Lord. Je ne m’imaginais pas faire du rugby mon métier. J’étais professeur d’EPS et conseiller technique du comité Midi-Pyrénées. Les défraiements et primes de match avec Agen représentaient, à cette époque, un peu plus de trente pour cent de mes revenus. En lisant L’Équipe, j’ai appris qu’il y aurait une Coupe du monde : enfin, on allait pouvoir s’étalonner avec toutes les autres nations ! On a commencé à y penser à l’issue du Grand Chelem 1987, en se disant qu’on avait des chances de bien figurer.
Comme j’avais échangé avec plusieurs internationaux étrangers au sujet de l’évolution de notre sport, mes coéquipiers du quinze de France m’ont demandé, fin 1990, de rédiger une charte, dans l’optique du Mondial 1991. L’idée consistait à récompenser notre participation et à obtenir un intéressement à la performance. Je devais présenter le texte en juin 1991 mais comme j’ai été viré de l’équipe de France, je n’en ai pas eu l’occasion. »