Transmis par les moustiques du genre Culex, le virus du Nil occidental ou « West Nile » a déjà causé 13 morts en Italie depuis le début de l’été. Un premier cas a déjà été détecté en France, ravivant les craintes d’une propagation sur le territoire.
Moins connu que la dengue ou le chikungunya, le virus du Nil occidental ou « West Nile » se propage sous l’effet des vagues de chaleur. Présent depuis longtemps en Afrique, ce virus circule désormais activement dans plusieurs pays d’Europe du Sud. En Italie, le ministère de la Santé précise que le virus est installé sur le territoire depuis 2008, mais note cette année une extension inédite : sur les 15 régions touchées, huit n’avaient jamais été concernées auparavant. 13 personnes seraient déjà décédées suite à la contamination de ce virus en Italie, selon les informations obtenues par Le Figaro. Selon Sylvie Manguin, directrice de recherche à l’Institut de recherche pour le développement, cette situation est liée à la migration imprévisible des oiseaux porteurs du virus : « Les oiseaux porteurs du virus West Nile peuvent migrer d’une région à l’autre », explique-t-elle au Figaro. La prudence est donc de mise même s’il ne s’est pas encore propagé.
Plusieurs cas déjà recensés en France
En France, Santé publique France a confirmé trois cas autochtones de « West Nile » identifiés en 2025. L’été dernier, 38 cas avaient été recensés, uniquement dans le sud du pays, sans décès. L’infection est asymptomatique dans 80 % des cas. Mais elle peut provoquer fièvre, maux de tête et douleurs musculaires. Dans moins de 1 % des cas, elle entraîne de graves complications neurologiques (méningite, encéphalite), parfois mortelles. Voilà les données partagées par le site du gouvernement.
Les gestes à appliquer pour réduire le risque de contamination
En l’absence de traitement ou de vaccin, la prévention est essentielle pour limiter le risque d’infection par le virus du Nil occidental. Les autorités sanitaires recommandent d’éliminer les eaux stagnantes où les moustiques pondent leurs larves, d’utiliser des moustiquaires (idéalement imprégnées d’insecticide), de porter des vêtements clairs et couvrants et d’appliquer des répulsifs sur les parties du corps exposées. Il est également conseillé d’éviter les activités en extérieur aux heures où les moustiques sont les plus actifs.
publié le 6 août à 13h57, Alexandre Lecomte, 6Medias
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