Par

Brian Le Goff

Publié le

6 août 2025 à 17h40

« 100 candidats, 1 seul gagnant, 100 000 euros à la clé. » C’est en ces quelques mots que l’on peut résumer le tout nouveau jeu télévisé de M6, 99 à battre, auquel Marjolaine a pris part. Habitante de Talensac, à l’ouest de Rennes, cette agricultrice de 33 ans était candidate pour la première fois à la télé. Pour actu Rennes, elle revient sur son parcours dans « le jeu le plus fou de France » où le mot d’ordre est de ne jamais finir dernier au cours des nombreux défis prévus, comme faire voler un avion en papier le plus loin possible, construire un meuble en kit le plus rapidement ou même enlever une chemise boutonnée à une main.

Actu : Comment avez-vous candidaté à 99 à Battre ?

Marjolaine : Ça s’est fait par pur hasard. C’était l’été dernier, j’étais en vacances, puis je suis tombée un matin sur une annonce sur Facebook. Elle disait que la production recherchait des personnes qui exerçaient un métier artisanal comme des bouchers, fromagers, etc. Je suis à la fois agricultrice, mais aussi fromagère. Alors, je me suis dit : « Tiens, ça doit être une émission sur les métiers d’artisanat. » Après les premiers entretiens, j’ai compris que ce n’était pas tout à fait ça (rires). Après avoir passé ces entretiens, j’ai eu la confirmation de ma participation en septembre 2024 et le tournage a eu lieu en octobre.

C’est une aventure inédite pour vous ?

Marjolaine : C’est la première fois que je participe à une émission de télévision. Puis, j’ai vite compris pourquoi ils recherchaient des personnes avec un métier d’artisanat parce qu’il faut un esprit compétitif, même combatif, dans ce jeu télévisé. On rencontre un ensemble de personnalités et on sort un peu de sa zone de confort.

Comment s’est passé le tournage ?

Marjolaine : Il a duré 15 jours. Avant les différentes épreuves, le producteur nous montrait comment il fallait s’y prendre. Il y a beaucoup de jeux d’adresse et sportifs. C’était un peu stressant de se retrouver parmi 100 autres candidats. Moi, je découvre le monde de la télé à ce moment-là. En tant qu’agricultrice, mon quotidien est bien différent. Je travaille 7 jours sur 7.
Mais l’ambiance était géniale malgré le grand nombre que nous étions.

Que retenez-vous de cette participation ?

Marjolaine : À chaque défi, je me suis dit que j’étais capable de le faire. Au niveau culture générale, c’était moins ça. Mais tout ce qui est manuel, logique, sportif, j’adore.
Il y a un moment, sur un jeu d’adresse, je voyais que tout le monde se levait, j’ai cru être dernière, j’ai paniqué. Ensuite, à chaque épreuve, j’avais une petite appréhension.
Après le tournage, j’ai eu une grosse remise en question. La ferme, c’est mon quotidien. Je crois que j’ai fait ce jeu télévisé au moment où il le fallait. J’avais besoin de sortir voir autre chose. Depuis, mon état d’esprit a changé. Je suis plus positive aujourd’hui. Et ça, c’est grâce aux gens rencontrés sur le tournage. On a pu se raconter nos vies et partager nos expériences et ça rassure de voir que l’on vit tous les mêmes choses. Le premier jour, quand je suis partie de chez moi, j’avais une conjonctivite. En fait, ça reflétait clairement mon état d’esprit. Quand je suis arrivée au bus qui emmenait tous les candidats sur le lieu de tournage, j’ai envoyé un SMS à mon mari en lui disant « Qu’est-ce que je fous là ». Je suis malgré tout montée dans le bus et j’ai commencé à discuter avec les autres personnes. J’ai vite compris que l’habit ne fait pas le moine.

Qu’avez-vous dit à vos proches justement quand vous avez su que vous participiez à l’aventure ?

Marjolaine : J’ai attendu une semaine après avoir su que j’allais passer les entretiens pour le dire à mon mari. Il a appelé sa sœur, elle n’y croyait pas du tout. Elle lui a répondu : « Tu me fais marcher. » Personne ne me croyait. Aujourd’hui, tout le monde me demande « Et alors ? » Je leur dis que c’est une expérience à vivre.

À quelques jours de la diffusion du premier épisode, jeudi 7 août à 21h10 sur M6, vous êtes-vous vue à l’écran ?

Marjolaine : Je n’ai rien vu à part quelques photos et rapidement dans la dernière bande-annonce. À présent, je me dis que je suis fière de moi. J’espère que ce sera un petit tremplin pour mon activité de fromagère à la ferme de Brocéliande, à Talensac, que je gère avec mon mari et nos salariés. Je veux pouvoir montrer ce que je fais au quotidien dans ma vie.

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