Vainqueur à Suzuka et Imola en début de saison, Max Verstappen ne s’imagine pas faire d’autres miracles d’ici la fin de la saison. Red Bull a vécu un week-end pénible au Hungaroring où, interrogé sur ses chances de gagner un autre Grand Prix dans des circonstances « normales » en 2025, le Néerlandais s’est montré très pessimiste. « Non, pas dans la situation actuelle. C’est tout simplement comme ça et c’est évident », a-t-il répondu, s’estimant par ailleurs exclu de la course au titre.
Pourtant, le pessimisme du quadruple champion du monde n’est pas partagé par son nouveau patron, Laurent Mekies, qui a succédé le mois dernier à Christian Horner. Si la RB21 est apparue en très grande délicatesse lors du Grand Prix de Hongrie, le Français y voit plutôt un cas isolé qui ne préfigure pas forcément d’une deuxième partie de saison désastreuse.
« C’était un week-end difficile », reconnaît-il volontiers devant les propos formulés par son pilote. « Je ne pense pas que ce qu’on a vu ce week-end reflète réellement le niveau de la voiture. Nous acceptons le fait de ne probablement pas être très performants sur des circuits comme celui-ci, mais ce que nous avons vu aujourd’hui [dimanche] était frappant. »
« Si l’on regarde bien, oui, McLaren est plus rapide, c’est indéniable. Mais prenez Spa : Max a été capable de se battre, notamment le samedi, et de surprendre tout le monde lors de la course sprint. Donc on verra. La saison est encore très longue. »
« Même si le développement de la voiture va fortement ralentir, voire être quasiment gelé à partir de maintenant, on a encore beaucoup de choses à apprendre, comme ce week-end l’a montré. Et à travers ça, aussi difficile et inconfortable que ce soit, c’est dans ce genre de week-ends qu’on apprend le plus, fondamentalement. Autant le vivre maintenant. On va apprendre, et si on parvient à tirer un peu plus de la voiture grâce à des week-ends comme celui-ci, alors on pourra peut-être offrir un meilleur combat. »
Laurent Mekies rejoint davantage le point de vue d’Helmut Marko, selon qui l’écurie de Milton Keynes a identifié ce qui n’avait pas fonctionné du tout à Budapest avec l’espoir déjà affiché de ne pas voir cette situation se reproduire.
« Je suis moi aussi assez confiant pour que ce ne soit qu’un cas isolé », acquiesce-t-il. « Cela ne change pas le fait que nous avons une fenêtre d’exploitation très étroite. Mais être aussi loin de cette fenêtre, de manière aussi marquée, au vu de tous les tests effectués ce week-end, y compris en course… Je suis confiant pour que cela reste un cas isolé. »
« Et pour rebondir sur ce que disait Helmut, c’est vrai que le problème venait principalement des virages lents et intermédiaires. Cela indique donc davantage une question de gestion et de fonctionnement des pneus plutôt qu’un souci de performance pure. »
VIDÉO – RÉSUMÉ : Les meilleurs moments du GP de Hongrie
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