L’accord de 2013 évoqué dans le courrier de l’Élysée est en réalité déjà suspendu depuis la mi-mai.
« Un dicton dit qu’on n’est jamais trahi que par ses amis. C’est ce qui arrive à Tebboune. Il vient de se faire lâcher par Macron. » Pour un proche du sérail algérien, la lettre adressée par le chef de l’État français à son premier ministre, appelant à plus de « fermeté » et de « détermination » envers Alger, sonne comme un « revers terrible » pour le président algérien.
Depuis des mois, Abdelmadjid Tebboune s’évertue à distinguer Emmanuel Macron de « la minorité extrémiste » française qu’il accuse de faire de l’Algérie « une obsession ». Début août encore, face à des journalistes libanais accompagnant le président Joseph Aoun, il affirmait n’avoir « aucun problème avec Macron ni avec la France ». L’agence APS, relais de la ligne officielle, fustigeait en juillet « l’extrême droite française revancharde », cette « partie de la classe politique en mal de repères », accusée de « raviver l’algérophobie » pour détourner l’attention des crises…
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