Gregory Bovino, le chef de la police aux frontières en Californie, a partagé la vidéo de mercredi avec pour titre « Opération Cheval de Troie ».

« Il n’y a aucun sanctuaire qui échappe au gouvernement fédéral », s’est félicité sur X (anciennement Twitter) le procureur général par intérim Bill Essayli, dans un contexte de bras de fer entre l’administration Trump et des villes comme Los Angeles, dites sanctuaires parce qu’elles limitent leur coopération en matière de lutte contre l’immigration.

Ce raid est survenu après qu’un tribunal fédéral a ordonné en juillet l’arrêt de ce type d’opérations. Un appel du gouvernement Trump a été rejeté la semaine dernière, les ONG ayant fait valoir que ces opérations aboutissent essentiellement à l’arrestation de personnes en fonction de leur origine ethnique.

Cette décision de justice interdit « d’interpeller et de détenir des personnes sur la seule base d’amalgames liés à leur apparence, leur façon de parler ou l’endroit où elles se trouvent », a rappelé mercredi dans un communiqué Mohammad Tajsar, avocat de l’ACLU, influente organisation de défense des droits civiques.