« Les personnes arrivées au Royaume-Uni sur un bateau hier midi ont été placées en détention. Elles seront placées dans des centres de rétention administrative en attendant leur expulsion », a indiqué le Home Office.

Ce nouveau traité franco-britannique, annoncé lors de la visite d’Etat du président français Emmanuel Macron au Royaume-Uni en juillet, vise à dissuader les personnes souhaitant traverser la Manche sur des embarcations précaires et bondées, organisées par des réseaux de passeurs.

Le Royaume-Uni va transmettre à la France dans un délai de trois jours les noms des migrants arrêtés qu’elle souhaite expulser, et les autorités françaises auront 14 jours pour répondre, détaille le Home Office.

« Quand j’ai promis que je ne reculerai devant rien pour sécuriser nos frontières, j’étais sérieux », s’est félicité sur X le Premier ministre Keir Starmer, qui est sous pression pour endiguer ces arrivées de migrants.

Un nombre record de plus de 25.400 personnes sont entrées au Royaume-Uni par ce biais depuis le début de l’année, en hausse de 49% sur un an.

Le traité est basé sur un principe d' »un pour un ». La France reprendra des migrants arrivés au Royaume-Uni par « small boat » et dont la demande d’asile n’y est pas jugée admissible.

Dans l’autre sens, Londres acceptera des personnes se trouvant en France et ayant fait une demande sur une plateforme en ligne, en donnant la priorité à celles ayant des liens avec le Royaume-Uni.