« À l’âge de 2 ans, je faisais déjà des courses dans la maison. »
« L’expérience des grands rendez-vous l’a fait grandir », explique sa mère qui suit, comme le reste de la famille, toutes les compétitions. En 2023, c’était le Portugal, en 2024, l’Italie, en 2026, « nous aurons la chance de rester en France », se réjouit Fabien. Passionné depuis tout petit : « A l’âge de 2 ans, je faisais déjà des courses dans la maison. À 8 ans, je participais à ma première course. »
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De père en fils
Cette passion lui a été transmise par son père, lui-même pilote dans sa jeunesse. De pilote, il est devenu le mécano de Fabien, l’ingénieur, le coach mental, le préparateur. Parce qu’il ne peut pas piloter seul. Perché du haut de son poste de pilotage entre 1,50 m et 3, 50 m, il gère la course en elle-même, au volant de sa radio à volant, autrement dit de sa télécommande. Avec le mécano, en relation radio, qui l’assiste, pourvoit, comme en Formule 1, à la mécanique. Et qui prévoit les arrêts au stand pour faire le plein de carburant et changer les pneus. Aussi, il lui transmet le moindre obstacle sur la piste sur laquelle circulent douze concurrents.
De grande connivence, les Baranger père et fils affrontent la piste avec professionnalisme et habileté. Il en faut pour dompter des bolides dont les moteurs de 3,5 cm³ les propulsent à 125 km/h en moins de trente secondes.
L’Europe en ligne de mire
En plus de la connaissance en mécanique, ce sport mécanique à échelle réduite demande une grande concentration et un pilotage d’une grande précision. La pratique de plusieurs sports au lycée où Fabien est pensionnaire lui a permis « d’acquérir concentration, endurance, adresse », confie sa mère.
Lycéen en « Management – Gestion », Fabien sait que ce sera très dur de vivre de cette passion, il s’assure d’une bonne formation au cas où. « Avec une tête bien pleine dans un corps bien fait », le jeune Charentais a été repéré et enrôlé en équipe de France junior depuis 2022, année d’une quatrième place au championnat de France national. L’année suivante, sa précocité lui vaut un quart de finale du championnat d’Europe, un titre de champion de France national et un titre de champion de ligue. En 2024, les bons classements lui sourient. Sur le circuit de Locorotondo, Fabien termine 3e junior au championnat d’Europe. Il est 7e au championnat de France Élite et champion de ligue.
Tout naturellement, à Halifax, il vise un titre de champion d’Europe junior. Fabien est déjà concentré pour affronter trois jours d’essais libres, un jour de qualification et les finales, où en 4 minutes, il faudra effectuer le plus grand nombre de tours.