Marie Mahé, Media365 : publié le jeudi 07 août 2025 à 16h20
Mathis Ferté (21 ans) a décidé de quitter son club formateur Brive pour rejoindre Toulon. Un choix qu’il a eu l’occasion d’expliquer dans un entretien accordé à Rugbyrama.
C’est le grand saut pour Mathis Ferté. Aujourd’hui âgé de seulement 21 ans, le polyvalent français, qui peut évoluer aux postes d’arrière, d’ailier, de demi de mêlée ou bien encore de centre, a décidé de quitter Brive. C’est au CA que le Tricolore avait été formé, avant d’évoluer chez les professionnels lors des trois dernières saisons. A partir de la saison prochaine, Ferté portera les couleurs de Toulon. Un choix qu’il a eu l’occasion d’expliquer, ce jeudi, à l’occasion d’un entretien accordé à Rugbyrama : « (…) Mon grand frère était pour Toulouse, tout comme son copain. Et moi, avec le fils de ma marraine, on était pour Toulon (rires). Quand on faisait des deux contre deux, après ces vacances, j’étais donc un joueur de Toulon dans le jardin (sourire) et je jouais contre Toulouse ! C’est fou. Quand on gagnait, on chantait comme les supporters de Mayol. Gamin, j’avais même appris le Pilou-Pilou ! Je le criais partout dans la maison. Donc, voilà, ma famille ne sera pas dépaysée. Je peux vous dire que tout le monde a basculé sur Toulon et le RCT. Ils vont nous supporter. »
Ferté : « Pour l’équipe de France, je ne vais pas vous mentir… »
Performant depuis quelques années, Mathis Ferté a eu l’occasion d’être appelé dans les sélections de jeunes. D’ailleurs, le Tricolore faisait partie de l’aventure, en 2023, lorsque l’équipe de France avait remporté le titre de champion du monde des moins de 20 ans. En 2024, Ferté était encore là lors de la défaite en finale de cette même épreuve. Avec son arrivée au RCT, pense-t-il au XV de France ? « (…) Pour l’équipe de France, je ne vais pas vous mentir : c’est dans un coin de ma tête. Je suis conscient que ça sera compliqué d’y aller quand je vois la concurrence, et je sais que j’ai encore du boulot. Je vais travailler pour me donner les moyens d’y aller, mais je ne me suis jamais dit : « Mathis, il faut y être dans six mois, un an… » Loin de là ! Mais, l’ambition est là. J’ai le goût de l’apprentissage et de la compétition. Je suis un éternel insatisfait, et je veux aller chercher très haut. »