Symbole des tensions entre les deux pays, Alger a décidé de mettre un terme aux tarifs très avantageux dont bénéficie la France pour la location de nombreux biens algériens.
Alger a annoncé jeudi la fin de la gratuité des biens prêtés depuis des décennies à l’ambassade de France en Algérie et une révision des baux contractés pour d’autres institutions françaises sur le territoire algérien.
Le chargé d’affaires français à Alger, convoqué au ministère des Affaires étrangères, a été informé de «la décision des autorités algériennes de mettre fin à la mise à disposition, à titre gracieux, de biens immobiliers appartenant à l’État algérien au profit de l’ambassade de France en Algérie», a indiqué l’agence algérienne APS citant un communiqué du ministère.
Selon une dépêche APS datant de mars, la France loue à des tarifs très avantageux et parfois même pour un «franc symbolique», 61 biens en Algérie dont 18 hectares pour l’ambassade de France et 4 hectares pour la résidence de l’ambassadeur à Alger.