Publié le
7 août 2025 à 16h17
Sommes-nous trompés d’endroit ? Une façade d’épicerie, couleur verte sur du bois craquelé où l’on peut lire sur l’entête « Professionnel, travail – Albert & Co – Détails, collectivité » ; à l’intérieur, dans l’encadrement de la porte, on devine des tableaux et cadres en noir et blanc accrochés au mur…
Seul indice d’un potentiel lieu gastronomique : des tables dressées sur la terrasse laissent tout de même fortement penser qu’on y sert des gens à manger ici. Dernière vérification avant de rentrer : notre GPS s’arrête bel et bien à cette adresse. Non, vous ne vous êtes pas trompé, nous sommes bien au Bistrot d’Antan à Saint-Etienne !
Il s’agit bien d’un restaurant à l’angle des rues Mercier et de la Résistance dans l’hyper centre stéphanois, à deux pas de la place du Peuple. Yves Larocca, le patron des lieux, a ouvert son établissement en mai 2025.
Yves Larocca, patron des lieux, n’a pas chômé ce jeudi aux services. (©Mathias Souteyrat / actu.fr)
Un véritable restaurant-musée. Affiche, lustre, nappes à carreaux rouges, assiettes, couverts en argent. Tout y est pour changer de siècle. « Tous les objets ont eu une histoire ici », nous accueille-t-il ce jeudi 7 août.
Yves Larocca a ouvert son Bistrot d’Antan en mai à Saint-Étienne (©Mathias Souteyrat / actu.fr)
Les clients ne s’y trompent pas. Bien assis sur sa chaise en bois, on fait un 360° autour de soi pour admirer les objets et le lieu, avant de zieuter la carte du restaurant.
La décoration intérieure ne laisse pas insensible les clients. (©Mathias Souteyrat / actu.fr)Un mélange de bouchon lyonnais – bouillon parisien – bistrot stéphanois
Ici, pas de chichi, une cuisine d’époque (elle aussi) et de partage avec des plats traditionnels. « C’est un mélange de bouchon lyonnais – bouillon parisien – bistrot stéphanois, il y en a pour tout le monde », s’amuse-t-il.
En entrée, trois gros saladiers posés sur la table où l’on se sert à notre convenance. Ce jour : de l’houmous, concombre mariné et salade de tomate.
En plat, au choix (accompagné d’un gratin dauphinois) : caillette maison – daube de noix de joue de bœuf – andouillette de vin blanc- tête de veau sauce gribiche- tartare de saumon – filet de saint-pierre.
En dessert : salade de fruit, flan renversé… La formule entrée plat dessert est facturée 22 euros, le plat du jour seul : 13 euros. Nous avons mangé une cuisine de grand-mère, généreuse, sans extravagance.
Du monde pour un mois d’août
Dans ce bâtiment historique classé, le fronton mentionnant le restaurant va être installé tout en gardant l’esprit et la calligraphie actuels.
Dans ce bâtiment historique classé, un nouveau fronton mentionnant le restaurant va être installé. (©Mathias Souteyrat / actu.fr)
« On commence à avoir du monde », précise-t-il. Deux jours avant de prendre une pause de dix jours bien méritée, Denise et Yves aux services ne chôment pas. Car pour un jeudi en plein milieu du mois d’août (parfois désert dans les centres-villes), il y a du monde !
Le restaurant est ouvert du lundi au samedi, le midi et soir. Téléphone : 09 82 69 29 43.
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