Par

Nicolas Zaugra

Publié le

7 août 2025 à 19h07
; mis à jour le 7 août 2025 à 19h08

Le Conseil constitutionnel a tranché ce jeudi 7 août 2025. Le sort de la réforme de la loi PLM adoptée par l’Assemblée nationale malgré des oppositions était entre les mains de la haute juridiction. Les Sages ont été saisis par des députés et sénateurs de gauche, ainsi que les sénateurs Les Républicains.

La loi doit changer le mode d’élection des maires de Paris, Lyon et Marseille pour les prochaines élections municipales de mars 2026.

Les Sages ont validé le texte et jugé le nouveau mode de scrutin conforme à la Constitution. 

Trois votes le même jour à Lyon

La réforme prévoit une élection plus directe du maire de Lyon avec la composition d’une liste unique à l’échelle de la ville menée par des têtes de listes centrales en plus des listes dans les 9 arrondissements. Les électeurs voteraient donc dans deux urnes différentes, l’une pour une liste municipale, l’autre pour celle du conseil d’arrondissement. Sans compter une troisième urne spécifique à Lyon pour l’élection des élus du conseil de la Métropole de Lyon élus au suffrage universel direct, un cas unique en France. 

Le cas spécifique de Lyon avec ces trois urnes fait redouter à certains une complexité du vote auprès des électeurs le jour de l’élection. 

Grégory Doucet et les écologistes opposés 

A Lyon, le maire écologiste sortant Grégory Doucet n’est pas favorable au changement de mode de scrutin tandis que son futur adversaire Jean-Michel Aulas y a tout intérêt. Les socialistes y sont aussi opposés comme le candidat LR Pierre Oliver. A l’inverse, la France insoumise et le Rassemblement national y sont favorables.  

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